- Fabien Théofilakis Historien, maître de conférences à l'Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne
En direct et en public des Rendez-vous de l'Histoire de Blois à l'auditorium de la Bibliothèque Abbé Grégoire.
Ils ont été presque aussi nombreux que les prisonniers français en Allemagne après 1940, leur captivité à souvent été aussi longue.
Au départ, l’hostilité à leur égard était véritable. Cependant, en septembre 1945, à un moment où ils forment une masse de presque 1 million d’hommes très difficile à gérer, le général de Gaulle dit que leur état physique et sanitaire constitue une question capitale : « Outre le point de vue strictement humain que nous avons le devoir de respecter, il y va de notre réputation internationale sans compter la perte de travail de reconstruction que représenterait une trop mauvaise situation des prisonniers ».
Ils étaient objet d’expiation, ils deviennent sujet de la reconstruction et souvent au bout d’un moment agent de rapprochement. Qu’après une guerre sans mesure, la haine puisse encore fondre aussi vite demeure un motif d’étonnement.
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