Par Sophie Bécherel

23 centrales regroupant 74 réacteurs, selon une équipe de chercheurs espagnols qui a réalisé cette première cartographie mondiale.
Après la catastrophe de Fukushima, on se demandait combien d'autres installations couraient le risque d'être submergées. Car vous vous en souvenez, c'est bien l'énorme vague du tsunami qui a inondé la centrale et provoqué sa destruction et non pas le séisme lui-même. On a donc la réponse.
Parmi ces 23 centrales, seules 13 sont en activité et les autres sont soient en phase d'extension, soit en cours de construction. Toutes sont bien sûr installées sur des côtes et sans grande surprise, c'est en Asie du sud-est que le risque est le plus grand, en particulier en Chine, où l'on trouve actuellement le plus de chantiers. La majorité de ces centrales sont donc en zones dangereuses.
Au Japon dix-neuf installations sont à risque, dont l'une en construction. En Inde, on trouve deux réacteurs, au Pakistan, un.
C'est à partir de données géologiques, historiques et archéologiques que l'université de Huelva, en Espagne, a mené cette étude. Son but est de sensibiliser les gouvernements afin qu'ils puissent prendre des mesures de prévention. La côte pacifique et l'arc caribéen ne devraient donc, en toute logique, jamais être choisis pour installer une centrale nucléaire.