Erreur sur les personnes.

France Inter
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Erreur sur les personnes. Le commandos bis n'était qu'un couple en goguette. Le titre de la page 12 du PARISIEN-AUJOURD'HUI EN FRANCE, intrigue. En marge des attentats du 13 novembre à Paris, s'est noué un incroyable épisode dit le journal. Dès le début de l'enquête, policiers et magistrats en sont certains : deux terroristes n'ont pas été identifiés. Stade de France, terrasses, Bataclan, partout où les kamikazes ont frappé deux numéros de portables, un Belge et un Français ont borné dans le même secteur quasiment au même moment. 21h10, 21h30, 21h40, manifestement, les deux inconnus se fixent des rendez-vous. Jusqu'à ce dernier coup de fil vers 22 heures, quand Salah Abdeslam abandonne sa Clio près de Barbès. Les deux lignes vont donc être placées sous surveillance. Et les premiers doutes naissent. Le portable belge est connu de la police belge, mais pour des faits de prostitution. En fait, le portable appartient à Mademoiselle C. qui vit de ses charmes. On apprendra plus tard qu'elle a rejoint un ami pour passer un week-end à Paris. Que forcément en arrivant de Belgique, on passe près du stade de France. Qu'ils se sont donnés rendez-vous dans un quartier branché avant de regagner son domicile à lui, dans le 18ème. L'affaire est close. Les deux terroristes présumés n'était qu'un couple en goguette.

Une piste écartée qui montre toutefois, l'importance qu'ont pris les portables dans toute enquête. Tim Cook, le patron d'Apple est-il d'ailleurs en train de céder au FBI dans l'affaire San Bernardino ? Après avoir opposé un non catégorique la semaine dernière, le site du POINT rapporte ce matin, qu'Apple est prêt à soutenir la création d'un groupe d'experts pour évoquer le cryptage de ses appareils, mais à une condition : que les les autorités arrêtent de vouloir les forcer à débloquer l'iPhone. Tim Cook a t'il cédé à la pression ? Car dans ce monde high tech, tous n'est pas d'accord avec le patron d'Apple. Ainsi Bill Gates le fondateur de Microsoft dans le FINANCIAL TIMES. Il s'agit dit-il, d'un cas particulier où le gouvernement demande un accès à l'information. Il ne demande pas quelque chose de général, il le demande pour un cas spécifique. A lire dans la presse ce matin, Bruno Le Maire qui est à Vesoul ce soir. T'as voulu voir Vesoul dit la chanson de Brel. Et pas de doute, on va voir Vesoul si l'on en juge la presse ce matin. Bruno Le Maire va donc annoncer sa candidature à la primaire des Républicains de Vesoul. Mais pourquoi donc Vesoul ? Selon Ludovic Vigogne de L'OPINION, dans la typologie des déclarations de candidature à l'Elysée, il y a deux catégories. Ceux qui le font à domicile, comme François Holande en Corrèze en 2011. Et puis, il y a ceux qui usent de l'annonce médiatique comme Jacques Chirac dans LA VOIX DU NORD en 94 ou plus récemment comme Jean-Luc Mélenchon sur TF1 et Jean-Fraçois Copé sur France2. Bruno Le Maire ne se place dans aucune de ces catégories. Vesoul est Haute-Saône, il est élu de l'Eure. L'intéressé se justifie : "Quand tu portes une ambition nationale, tu dois sortir de ton propre territoire et ne pas jouer à domicile." Bon plus simplement, aucune salle d'Evreux n'était idéale. Et surtout Vesoul est symbolique de la France à laquelle Bruno Le Maire veut s'adresser. Lui, l'amoureux des lettres pour LE FIGARO, l'amoureux du théâtre qui prend conseil auprès du metteur en scène Alain Sachs pour LIBERATION, et qui à lire la chronique en En Vue des ECHOS assure que son intelligence est un obstacle. Mais son culot en laisse pantois plus d'un. Ainsi, relevé dans LE MONDE : "Je ne suis pas là pour gérer une fin de carrière ou prendre ma revanche sur François Hollande." Alain Juppé s'en amuse dans LE FIGARO : "A chaque fois qu'on se rencontre, il me dit ça finira entre toi et moi. Mais il n'est pas mûr comme je l'étais à son âge." Alain Juppé qui face au renouveau voulu par Bruno, pourrait faire aujourd'hui, figure de Balladur. LE PARISIEN-AUJOURD'HUI EN FRANCE fait le parallèle. Il est au plus haut des sondages à 9 mois de la primaire. Trop tôt, trop haut ? La crainte du syndrôme Balladur hante paraît-il, son entourage. Et pendant ce temps, à gauche, on essaie d'afficher l'union sacrée. A l'image de Manuel Valls, Emmanuel Macron et Myriam El Khomri en déplacement ensemble hier, à Mulhouse. Mais ça ne marche pas selon Chloé Cohen du PARISIEN-AUJOURD'HUI EN FRANCE. A peine quelques mots échangés entre eux. Emmanuel Macron dont la détestation réciproche pour Valls n'est plus un mystère, a passé son temps en retrait du cortège. L'heure est aux crispations aussi à l'Elysée selon L'OPINION. Les relations entre François Hollande et Manuel Valls se sont dégradées. La faute à l'interminable débat sur la déchéance de nationalité. Valls a été humilié par certains hollandais historiques qui ont voté contre. La faute au remaniement quand quelques fidèles de François Hollande ont laissé courir le bruit du départ de Manuel Valls. Après cela, Manuel Valls se serait senti précarisé. C'est pour cela qu'il aurait laissé fuité l'idée du 49.3 pour la réforme du Code du Travail. Il libère sa parole par une petite vengeance explique un frondeur. Pour LE FIGARO, il y a une autre évidence. François Hollande qui est isolé. Certains fidèles laissent même entendre qu'il pourrait ne pas se représenter en 2017. Alain Juppé qui face au renouveau voulu par Bruno, pourrait faire aujourd'hui, figure de Balladur. LE PARISIEN-AUJOURD'HUI EN FRANCE fait le parallèle. Il est au plus haut des sondages à 9 mois de la primaire. Trop tôt, trop haut ? La crainte du syndrôme Balladur hante paraît-il, son entourage. Et pendant ce temps, à gauche, on essaie d'afficher l'union sacrée. A l'image de Manuel Valls, Emmanuel Macron et Myriam El Khomri en déplacement ensemble hier, à Mulhouse. Mais ça ne marche pas selon Chloé Cohen du PARISIEN-AUJOURD'HUI EN FRANCE. A peine quelques mots échangés entre eux. Emmanuel Macron dont la détestation réciproche pour Valls n'est plus un mystère, a passé son temps en retrait du cortège. L'heure est aux crispations aussi à l'Elysée selon L'OPINION. Les relations entre François Hollande et Manuel Valls se sont dégradées. La faute à l'interminable débat sur la déchéance de nationalité. Valls a été humilié par certains hollandais historiques qui ont voté contre. La faute au remaniement quand quelques fidèles de François Hollande ont laissé courir le bruit du départ de Manuel Valls. Après cela, Manuel Valls se serait senti précarisé. C'est pour cela qu'il aurait laissé fuité l'idée du 49.3 pour la réforme du Code du Travail. Il libère sa parole par une petite vengeance explique un frondeur. Pour LE FIGARO, il y a une autre évidence. François Hollande qui est isolé. Certains fidèles laissent même entendre qu'il pourrait ne pas se représenter en 2017. François Hollande épinglé aussi ce matin, sur le dossier de Calais avec l'évacuation de la zone sud de la Jungle. Dans son édito Johan Hufnagel de LIBERATION rappelle les écrits en 2009 de François Hollande. Ce qu'on appelle la Jungle disait-il, est la traduction sauvage de l'échec des politiques migratoires à l'échelle européenne. Cachez ces camps que je ne saurais voir, ces visages que je ne saurais regarder. On ne peut pas faire de la politique avec un bulldozer répondent les artistes dans leur appel lancé dans LE MONDE. On parle beaucoup du sort des migrants. L'OPINION a lui, retenu un chiffre publié hier, par l'agence Europol. Un chiffre qui jette une autre lumière crue sur ce que représente aujourd'hui, le trafic des migrants. Il peut rapporter de 3 à 6 milliards d'euros aux passeurs. Des passeurs qui seraient au nombre de 40.000 en Europe. Olivier lui, est chauffeur-routier. Trois fois par semaine, il relie Londres depuis Calais. Et à chaque fois, cette peur du migrant. Sujet tabou. Dans LE MONDE, il raconte le temps à inspecter tous les recoins de son camion, les essieus, les remorques. Ils trouvent dit-il, des cachettes incroyables. Il comprend leur volonté de traverser la Manche, pas celle d'attaquer son camion. Des pare-brise brisés. A voir certaines scènes, on à l'impression qu'on tourne une nouvelle version de l'Attaque de la diligence. Sauf que là, c'est pas du cinéma. Le 3 février dernier, Olivier a mis 13 heures pour faire 350 kilomètres. Les contrôles ont dévoré la moitié de son temps de travail.

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