Dans le Figaro (technique et lyrique) nous vient l'exaltation de la dernière Bugatti avant l'ère électrique...

France Inter
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Facebook a perdu le contrôle de son algorithme, débordé par tata et tonton qui font des posts haineux, le Monde. Des influenceurs poussent les jeunes au trading en ligne, Bondy Blog, Mediapart. Des escrocs mielleux romettaient à des haut-viennois un destin de diamant, le Populaire du Centre.

On parle d'une exaltation...   

Qu'a ressenti notre confrère du Figaro Sylvain Reisser au volant du dernier monstre d'une ère désormais révolue, un avion sans aile qui dans une poussée supérieure à celle du Rafale en moins de 6 secondes a accéléré jusqu'à 200 kilomètres/heure puis est montée à 358  mais là il fallait ralentir car une courbe arrivait sur le circuit Paul Ricard,  mais après le circuit Sylvain Reisser est allé dans les petites routes de l'arrière pays, et il a senti -exaltation- la réserve de puissance illimitée de sa Bugatti Chiron Super sport, qui à 3 859 200 euros est une voiture  de haute joaillerie mais dont le destin nous laisse démunis, car elle est un dernier témoignage de l'art automobile au temps du moteur thermique: la prochaine Bugatti sera électrique, seront-elles exaltées encore, ces chroniques automobiles, qui allient le lyrisme et a technique codée? 

Il y a deux semaines, le même Sylvain Reisser chroniquait un SUV BMW électrique de luxe, et ce n'était pas pareil, il se sentait "isolé de la route", était-ce encore une voiture, on était "comme dans un salon"...  

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Mais comment échapper aux temps qui changent et nous forcent aux adieux?   

Le même Figaro nous raconte la famine à Madagascar, première famine famine causée directement par le réchauffement climatique....  

Le site France info met en ligne un format internet diablement efficace, textes sons images, une tournée des communes françaises menacées par l'élévation du niveau de la mer qu'entrainera le réchauffement... Nous sommes cueillis noyés par une rue d'Etretat que les eaux envahissent inexorablement un jour de tempête: ce n'est pas arrivé encore et l'image est le fruit du talent web de nos confrères, mais cela viendra, ce ne seront pas seulement les premières maisons des cités côtières qui seront menacées mais toute une urbanisation, décrit un géographe qui projette la mer plus haute d'un mètre; mais  il existe un scenario du Giec où les eaux ne monteraient que de 28 centimètres -ça ne nous rendra pas les Bugattis... 

Le Parisien, lui est allé dans la montagne, dans la Vésubie sinistrée par la tempête Alex où des maisons éventrées se retiennent et des familles feuillettent des albums photos d'un bonheur disparu... Ils sont dit le journal les premiers réfugiés climatiques français...   

On parle aussi d'algorithmes...  

Ces équations mathématiques appliquées qui bornent nos existence et qui ont avec le climat un point commun: nous perdons le contrôle. En tous cas Facebook l'a perdu nous raconte le Monde  qui exploite depuis hier des documents internes à l'entreprise sortis par une ancienne salariée, et l'on voit alors Facebook perplexe de lui-même, ne comprenant pas comment des contenus arrivent devant les internautes alors qu'ils sont contestables, polémiques, haineux, faux politiquement dangereux, ou pornographiques - c'est arrivé en Inde... Je simplifie à outrance, allez lire le Monde  mais on comprend qu'un contenu, un post Facebook, possède sa propre puissance dans la machine, augmentée, décuplée par l'accumulation des partages - la modération, le contrôle Facebook, devrait le discipliner... Cela ne marche pas. En 2018, Facebook avait changé son algorithme, pour privilégier les contenus familiaux, au détriment des messages politiques et des articles de presse... Mais il s'est avéré que dans les familles, papa tata tonton cousin, partagent des messages de haine et de complots... 

Ajoutez à cela qu'en dehors de l'Occident, Facebook peine à modérer les contenus faute de locuteurs compétents, par exemple en arabe, arabes au pluriel, car l'arabe est une famille de langues pus qu'une parole unifiée... Oui c'est embêtant. La Croix nous dit que San Francisco, la ville a high-tech, est rongée par la drogue loin de la prospérité  

On nous parle aussi de méchancetés françaises, ne croyez pas que le mal ne s'appelle que Zuckerberg. Le mal, charmant et tentateur, nous disent le Bondy Blog et Mediapart, a la figure avenante de Marc Blata, un influenceur aux 1600 mille abonnés Snapchat, ancien des Anges de la téléréalité, qui réside à Dubaï et depuis Dubaï incite dans des messages façon téléachat les jeunes des quartiers populaires à boursicoter en ligne, sur ces sites de trading où l'on spécule sur des devises et des cryptomonnaie, qui sont un bon plan argent, où pour une mise de 500 euros on pourrait gagner 200 euros par jour, sans avoir rien à faire, où en réalité on perd l'argent des vacances... Blata n'est pas le seul influenceur à attirer la jeunesse vers le trading, mais il semble diablement efficace... Il pose lis-je "au mec de banlieue", il propose une option "compte islamique" pour boursicoter dans le respect de l'islam, les devises ce serait licite...   

Le Populaire du Centre nous raconte des citoyens de Haute-Vienne qui eux se sont fait éponger leurs économies en investissant croyaient-ils dans les diamants, il y en a pour des centaines de milliers d'euros, c'est le scandale d'une société luxembourgeoise nommée Rawstone, dont le responsable pratiquait l'illusion,  la  malheureuse Claire avait été reçue comme une reine au Luxembourg avant d'abandonner 50000 euros; Sylvie et Jacques, eux, se sont fait avoir par le sourire d'un courtier du grand groupe d'assurance Swiss life, qui appâtait aussi pour Rawstone, quand il venait les voir, il les tutoyait et leur laissait un pot de miel§ Ne croyez pas que seul Snapchat porte le sourire empoisonné...     E

t on parle enfin de dauphins...  

Que d'ici cinq ans, nous ne verrons plus danser au Marineland d'Antibes regrette Nice-Matin qui acte  la fin d'un monde, de distraction qu'on pensait innocentes, puisque députés et sénateurs ont trouvé un accord pour une loi sur la protection animale qui bannira notamment l'exploitation des cétacés... Mais où vont aller les animaux se demandait hier la jeune Diana venu au spectacle? Ils passeront leur retraite dans des sanctuaires, ou resteront à Antibes si le delphinarium se convertit en centre scientifique. 

Pendant ce temps la Provence nous dit que plus de 200.000 travailleurs de la restauration ont fuit leurs emplois, c'est trop dur, les Echos nous vantent des restaus italiens où le pizzaiolo est un robot, c'est un truc de start-upper évidemment. Mais on a célébré la pomme de terre  dans un gratin de patates et champignons  dimanche à Craponne sur Arzon avec un vrai chef Régis Marcon, dit l'Eveil de la Haute Loire, et le Progrès me dit que Nabil Barina, du restaurant la Maison Gerland,a battu les italiens chez eux et est champion du monde de tiramisu.

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