Du plaisir de la souris on extrapole le nôtre, à la recherche des chemins du bonheur tactile, le Monde.

France Inter
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Libération rencontre Nancy, qui près de la Gare du Nord à Paris, accueille les SDF, les déshabille et les porte à la douche, et lave leurs vêtements. L'Equipe raconte le sport sous surveillance, et la reconnaissance faciale installée dans le club danois de Brondby, qui repère les interdits de stade.

On parle du plaisir...

Que ressent une souris dont on activé par un rayon de lumière des neurones sensoriels de la peau, elle prend notre souris une position de lordose, dont le Monde me dit que les amateurs de Yoga la connaissent, c'est une courbure vers l'intérieur de la colonne vertébrale, mais cette lordose est aussi surtout la position que prend la femelle souris pour faciliter la pénétration par le mâle au moment de l'acte sexuel... Mais ce n'est pas tout. Notre souris, vous avez compris qu'il s'agit d'une expérience scientifique, a été extraite de la pièce où elle s'était mise en lordose, puis réintroduite, et là, elle s'est dirigée spontanément vers l'endroit où elle avait été baignée de lumière... Et ce n'est pas encore tout... Notre souris, ensuite, a été modifiée génétiquement, on lui a supprimé les neurones sensoriels qu'on avait excités de lumière, et là, finie la lordose, la souris est même devenue hostile aux mâles...

Et ainsi, le Monde, résumant une revue scientifique, du plaisir des souris extrapole le nôtre (c'est un alexandrin), car toutes ces manipulations ont pour but de comprendre les chemins de notre plaisir tactile, comment le bonheur de la caresse monte-t-il au cerveau? La jeune chercheuse Leah Elias, alors à l’université de Pennsylvanie, aux Etats-Unis, a doncexploré des cellules sensorielles de la peau dont on ne voyait pas avant elle l'utilité, elles s'appellent chez la souris Mrgprb4 ce qui n'est pas engageant à priori, chez nous on parle de cellules C tactiles, mais elles seraient l'entrée du plaisir, qui se signalerait par une production de dopanine, puis le plaisir remonterait via des neurones de la moelle épinière nommés chez la souris je crois GPR83...

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Mais la thèse est quand même débattue, un chercheur français nommé Amaury François au CNRS antenne de Montpellier s'intéresse à d'autres neurones du toucher de la souris, et nous demande de ne pas confondre la dopamine et le plaisir…

Dans Libération on me parle d'une simple douche, mais elle fait toute la différence pour les sdf, les sans-abri, que la rue, le froid, l’alcool, ont entamés mais qu'une femme de 57 ans, Nancy Krawczyk, accueille près de la gare du Nord à Paris, dans une association au nom qui sonne comme une proclamation, "Aux Captifs la libération"... Nancy les reçoit, les déshabille en protégeant leur pudeur, elle les porte à la force des bras jusqu'à la douche, et lave leurs vêtements, à 60 degrés, parfois elle doit les faire tremper avant la lessive tant ils sont souillés. Nous croisons Jean-Claude qui s'est oublié sur lui et dont l'odeur retourne le ventre, mais après la douche, quand Nancy le rhabillera boutonnera sur lui une chemise en polaire rouge, il sera méconaissable, il regardera dans les yeux...

Et ainsi Libé nous dit une femme qui prend soin, elle gagne 1300 euros nets par mois depuis le covid, avant c'était 900, elle se désole parfois de renvoyer à la rue un SDF dont les chaussettes sont encore trempées -parce qu'elle manque de stock, à vos dons mes amis, elle est aussi dessinatrice elle porte dit Libération un tablier de fée bricoleuse , elle confie au journal que jeune, après une histoire d’amour, elle avait été àun rien de basculer, la foi l'a portée, elle lit des textes sacrés le dimanche, ou bien bricole une jardinière... Ue fée, une sainte dirait-on si le mot n’était pas galvaudé, disons une caresse de l'âme.

On parle aussi de technologie...

Qui dans le Parisien vous fera vous sentir le maitre sinon du monde du moins de votre rue, car à Saint-Prix val d'oise, où la municipalité a supprimé l'éclairage nocturne pour faire des économies, une application est mise en place qui vous permet d'allumer les lampadaires devant chez vous le temps de vous garer ou d'accompagner vos invités...

Mais la technologie terrifie aussi bien, demandez à Sven, et qui est danois et barbu tel viking, lis-je sur le site de l'Equipe, et qui un dimanche écharpe autour du cou est entré dans le stade de Brondby, il a passé les portiques de la tribune sud à 16h10 précises -alors, une alerte a clignoté sur les écrans d'un opérateur perché au sommet du stade, car l'image de Sven, correspondait à la photo d'un supporter interdit de stade - en quelques minutes Sven a été sorti de la tribune, retenu la durée du match et condamné à 800 euros d'amende...

E ainsi l'Equipe, belle enquête sur le sport désormais sous surveillance, nous raconte comment par ce club populaire la reconnaissance faciale est entrée dans les moeurs du football danois, et comment la pratique essaime, tentante, il y a deux ans l'OM voulait réaliser un test grandeur nature sur ses salariés, ses agents de sécurité, pour être certains qu'ils ne prêteraient plus leurs badges à des amis... Nos Jeux de Paris, eux seront vidéo-surveillés, c'est l'étape d'avant...

On parle enfin de méchancetés...

Dont des journaux matraquent le nouvel Astérix version Guillaume Canet « divertissant mais sans plus » m'affirme le Parisien, car "on ne rit pas franchement" dans un film qui manque de modernité, d'irrévérence, de rythme, de fantaisie, de folie, et qui est truffé de jeux de mots à la papa... Le Progrès et autres journaux de l'Est et Rhône-Alpes, me disent que les scénaristes "ne se sont pas foulés", et sont tombés dans le moule des gags a gogo, des blagues potaches, des clichés culturels, même si Gilles Lellouche Obélix a pris du bon gras et s'est souvenu du conseil de Depardieu, le géant gaulois a des pâquerettes dans les yeux... Libération jouit de détester cette « marmite froide », délire dans sa critique et imagine un Guillaume Canet en dépression se saoulant à la cervoise et se noyant de travers de porc, ayant réalisé qu'il n'aurait pas du faire un film mais un barbecue... Le Figaro est plus gentil, mais laisse trainer, vachard, le mot "mollasson" dans sa titraille, et trouve que Guillaume Canet Astérix gringalet sans génie représente le français en crise des années 2020... Cool. Il n'y a guère que Télérama pour trouver Astérix "bien dosé et inclusif," comme quoi les journaux intellos...

Mais sachez que Jean-Selim Ylmazoglu, costaud que rencontre le Courrier du Loiret, citoyen de Puiseaux, grand barbu typé qui rêvait d'etre acteur, et bosse en attendant dans le restau de sa maman, a passé une journée de rêve casté comme figurant, un paysan égyptien; on lui a rendu le visage plus bronzé on lui a posé une perruque, on ne le reconnais pas sur l'écran dit-il mais on le voit plier un filet de pêche... Un monde.

Allons. Amis de la beauté. Sachez qu’un médecin de Bayonne me dit sud ouest a inventé une vodka qui tire 100 degrés, il fabrique aussi des désinfectants, ne pas confondre.. L’Alsace et les DNA eux interrogent un autre médecin, Jean-Pierre Rifler, qui assure que « « l’alcool, le vin rouge, bu avec raison, est une potion »