Un nouveau media, Splann!, écolo et breton et d'investigation, veut mettre dans le débat public l'Ammoniac dont la région est malade. Des bébés retirés à leurs parents pour les protéger sont placés au CHU de Nantes et dépérissent, Mediacités, Mediapart. La dernière garde-champêtre de Côte d'Or est dans le Bien public!
On parle de Titine...
Titine qui est le petit nom que donnent à leur Volkswagen de 15 ans d'âge Jean-Louis et Françoise qui sont retraités et vivent dans la Sarthe à 50 kilomètres du Mans, et qui voient venir le jour où ils n'auront plus le droit de prendre Titine pour y aller au Mans faire leurs courses, et Titine ne pourra plus, encore moins, les amener à Paris, où Françoise passe des examens, elle est suivie à l'hôpital... Elle ne pourra plus, Titine, parce que la loi aura fait d'elle une voiture trop sale trop vieille pour plus de quarante agglomérations rebaptisées Zones à faible émissions polluantes, l'arme absolue pour combattre cette pollution qui fait 40.000 morts par an...
Ils sont dans le Parisien, Titine et ses propriétaires, et tous ceux qui retrouvent victime de la lutte anti-pollution, les mal-classés des certificats Crit-Air qui sont tous à tour chassés. Depuis le 1er juin sont bannis en journée de l'agglomération parisienne les diesels antérieurs à 2005, viendra dans un an le tour des voitures à essence antérieures à 2005 et des diesels antérieurs à 2010... Cela va faire du monde, cela fait du monde déjà dit le Parisien, 11% des voitures ont été bannies autour de Paris, 18% en Seine-Saint-Denis, et ce sont les plus pauvres qui sont touchés les plus anciens, en ailleurs les plus isolés, les ruraux... Ceux qui n'envisagent pas de changer de voiture en dépit des aides de l’Etat, e t le Parisien prend leur parti, le parti des propriétaires de toutes les Titines... A la fin mai, le Monde avait raconté la surprise de ces français modestes, qui découvraient soudain qu'ils ne rouleraient plus... Ce n'est pas de surprise que parle le Parisien à sa Une, mais d'une colère qui monte, qui serait plus forte encore que celle qui avait balayé l'écotaxe et les portiques du gouvernent Ayrault, plus forte que la fronde contre la limitation à 80 à l'heure qui avait précédé le mouvement des gilets jaunes!
Ainsi l'été semble devenir chaud et nos asphaltes regorgent de conflits. Ce matin le Parisien encore constate que nous ne supportons plus les embouteillages qui sont revenus avec la fin des restrictions sanitaires... L'Union nous dit que près de Reims à Bourgogne-Fresne on a manifesté contre les poids lourds trop rapides trop bruyants qui épuisent le bourg, il faudrait réduire la vitesse des engins, avec un système de chicanes et de rétrécissements de la chaussée, mais surtout ne pas les faire s'arrêter, le redémarrage, ça fait du bruit... Paris-Normandie nous dit que les habitants du Nice Havrais, quartier de la douce Sainte-Adresse, n'en peuvent plus des vitesses excessive et du bruit des rodéos urbains qui cerclent les boulevards Foch et Dufayel, la rue du Beau-Panorama, les avenues du Nice-Havrais et Désiré-Dehors, et quand les chauffards sont à l'arrêt, ils fument la chicha ou inhalent du gaz hilarants dans leurs voitures...
Le Télégramme nous dit -on peut donc combattre les dégâts de la route- que depuis 2019 chaque hiver pendant trois mois on ferme sur 800 mètres la RD 28 entre Lamballe-Armor et Pleven, Finistère, car cette route traverse une zone humide, et il faut permettre aux crapauds, tritons et autres grenouilles de migrer et de se reproduire sans y jouer leur peau... Mais on cherche une autre solution pour que cohabitent batraciens et véhicules, peut-être une déviation, mais c'est cher, quel prix veut-on payer pour respecter l'environnement...
Et on parle encore de pollution...
Et c'est encore en Bretagne mais les voitures les Titines n'y sont pour rien, c'est l'élevage intensif qui fait de la région la première terre de France émettrice d'ammoniac, un gaz qui contribue à la formation de particules fines dans l'air, qui provoquent, études américaines et allemandes en attestent, des maladies cardio-vasculaires et respiratoires... L'ammoniac nait de la décomposition des matières organiques animales et végétales, on en fabrique artificiellement pour compenser des engrais, cela fait longtemps que l'on voit que la Bretagne est touchée par l'agriculture intensive et par l'asthme, mais rien ne semble y faire... Alors, un nouveau media veut mettre l'ammoniac sur la place publique, ce media s'appelle Splann!, collectif d'investigation écolo qui publie ce matin son premier dossier, il s'appuie sur France 3 Bretagne, Mediapart la revue le peuple breton et le réseau Radio Breizh collectif de radio bretonnes dont radio Ker Breizh, dont la journaliste Morgan Large, spécialiste des enquêtes qui dérangent avait retrouvé sa voiture aux roues dévissées, entre autres menaces et enquêtes, salut à la consœur et au nouveau confrère...
Dans Mediapart et sur Mediacités, autre media indépendant, on nous parle de bébés que les services sociaux retirent à leurs parents pour les protéger, mais faite de famille d'accueil ou de pouponnières, les bébés se retrouvent placés à l'hôpital, au CHU de Nantes, dans les couffins transparents des services de néo-natalités, et là ils dépérissent, un bébé a besoin d'un adulte auquel se référer, ils sont palots n'accrochent plus le regard ils ne réclament plus à manger, les personnels hospitaliers prennent les bébés avec eux en réunion pour qu'ils entendent au moins du bruit, des discussions humaines... Ce sont les personnes de l'Aide sociale à l'enfance, des gens discrets a priori, qui ont alerté Mediacités sur ces enfants...
Et on parle enfin de colocataires...
Car tout n'est pas si triste à Nantes , on le lit dans Presse-Océan... Une association nommée Lazare a ouvert une maison, rue du Refuge la bien nommée, où cohabitent des jeunes actifs qui se lancent dans la vie et des anciens sans abris, visages frais et gueules un peu cassées, âmes ébréchées deviennent des colocs, s'échangent de la confiance... Patrick venu du Sud, six ans de rue dans sa vie, où il n'avait pas d'amis, régale ses colocataires de sa spécialité, le gâteau mangue-passion... Il a plein de projets, Presse Océan donne son mail, le voici, patrickbenhamou8@gmail.com, il a juste besoin d'un patron pour relancer cette existence de pâtissier devant laquelle il n'avait pas osé à 14 ans, il n'avait pas passé son CAP
A Nantes encore nous dit Libération, au musée d'art se toisent une exposition sur l'art et l'hypnotisme, qui vous donne le tournis, la gentillesse c'est bien aussi.
Dans le Bien public, vous verrez une femme toute dévouée à son territoire... Sandrine Cunis est à Plombières-les-Dijon la dernière garde-champêtre du département, elle résout les conflits de voisinage, rattrape un bélier ou un homme en pyjama qui s'est sauvé d'un centre hospitalier, mais mieux encore Sandrine cohabite depuis 6 ans avec un policier municipal prénommé Florent, ce n'était pas évident puis que les polices municipales remplacent et annulent les garde-champêtres, qui existaient depuis 1369… Mais ces deux-là fonctionnent et Florent, c'est son prénom, considère que Sandrine est une référence.
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