Amazonie, la déforestation par le feu

Amazonie, la déforestation par le feu
Amazonie, la déforestation par le feu ©AFP - LULA SAMPAIO
Amazonie, la déforestation par le feu ©AFP - LULA SAMPAIO
Amazonie, la déforestation par le feu ©AFP - LULA SAMPAIO
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La Terre au carré, première ! Votre nouvelle émission naît dans une actualité brûlante, puisque la forêt amazonienne est la proie des flammes dans un Brésil qui semble bien tiède à défendre ce patrimoine vital pour la planète et ses habitants.

Les invités du jour : Philippe Descola, anthropologue et Plinio Sist, écologue

Nos deux invités, Philippe Descola anthropologue, professeur au Collège de France et Plinio Sist, écologue, directeur de l’unité de recherche Forêts et Sociétés du Cirad réagissent sur les incendies qui ravagent la forêt amazonienne, considérée comme le "poumon de la planète". Si leur augmentation est en partie attribuée à la sécheresse, la principale raison de ces incendies reste la déforestation.

Des solutions pour la planète : le projet  "Vercors Vie Sauvage "

L’association Aspas que coordonne Madline Rubin,  achète des terres pour qu’elles redeviennent des réserves de vie sauvage. Le site baptisé « Vercors Vie Sauvage » , situé dans le Vercors, est isolé au fond d’un vallon, sans agriculture intensive à proximité. Par sa taille, il constitue un véritable havre de paix pour la biodiversité épuisée. Ce sont 500 hectares de forêt ancienne très diversifiée avec de nombreuses essences d’arbres et d’arbustes typiques de l’étage montagnard. Des prairies accueillent orchidées et papillons à foison. Plusieurs sources et une rivière, la Lyonne, alimentent mares et étangs où s’abreuve une faune sauvage variée et facilement observable. L’originalité  de ce projet tourne  autour de trois concepts : la libre évolution, l’acquisition foncière par une association d’intérêt  général à but non lucratif et le financement participatif. « Vercors Vie Sauvage » est à portée de main ! Rendez-vous sur www.aspas-nature.org/vercors pour  soutenir ce projet.

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►►► VOS IDÉES POUR LA PLANÈTE : Intervenez, réagissez, alertez-nous... 

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L'invité découverte : Benoist Simmat, journaliste économique et spécialiste des vins.

Il est l'auteur de « L’Incroyable histoire du vin, de la Préhistoire à nos jours » (Arènes ed.), un récit historique sur les grandes étapes et événements qui ont fait du jus de raisin fermenté un produit de grande consommation, mais aussi l'instrument d'une culture religieuse et gastronomique de portée universelle. La relation de l'homme au vin est ancestrale. Cette bande dessinée "documentaire", en raconte l'histoire. La domestication de la vigne pour en faire un jus fermenté remonte vraisemblablement de 10 à 12.000 ans et s'est "opérée" en Mésopotamie.

Une nouvelle édition de cette Histoire du vin est proposée avec une trentaine de pages supplémentaires sur le vin biologique. La «  revolution du bio » est née il y a un siècle , en Allemagne dans les années 20. 

Le feuilleton de la Terre au carré

Quand les jeunes s'engagent : Antoine Ly a suivi Louise, Elyes, Adèle et Martin, qui chacun à leur manière ont choisi de s'engager pour l'environnement

Les brèves du jour 

Un ticket pour des bouteilles

Depuis quelques jours, les habitants de Guayaquil, en Equateur, peuvent payer le bus en déchets de plastique à raison de quinze bouteilles pour un trajet. C’est aussi le cas à Rome depuis juillet, mais là on demande plus d’efforts: c’est trente bouteilles le ticket de métro. On pourrait faire pareil avec les mégots et les crottes de chien, non?

Un climat réchauffé favorise l’extraction de charbon en Russie      

Le Barents Observer nous apprend que la production russe de charbon pourrait grimper de 50% d’ici quinze ans, grâce au réchauffement climatique. En effet, dans les régions reculées de l’Arctique russe, le dégel des sols et la disparition accélérée de la banquise en été facilitent l’extraction et le transport maritime du charbon.

Notre malbouffe refilerait du cholestérol aux corbeaux

La très sérieuse revue Ornithological Applications explique aujourd’hui que les corbeaux des villes ont plus de cholestérol que les ruraux. Des chercheurs américains ont suivi ces oiseaux en Californie et à New York et concluent qu’ils fabriquent du cholestérol à force de consommer des restes de cheeseburgers dans les poubelles. En revanche, rien ne permet encore de dire si la malbouffe réduit l’espérance de vie des volatiles comme elle le fait pour les humains. 

Réagissez, commentez et posez vos questions sur les réseaux sociaux, la page Facebook et de l'émission et sur le #LaTAC, nos invités répondent en direct à vos interrogations.

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