

L’année qui s’achève aura été une nouvelle fois marquée par la multiplication d'événements climatiques extrêmes et la communauté internationale a une nouvelle fois échoué, lors de la COP25 de Madrid, à s’engager sur une voie ambitieuse pour réduire notre impact sur le climat. Pourtant, il existe des signes positifs.
- François Gemenne Spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l’Observatoire Hugo à l’université de Liège, enseignant à Sciences-Po et à la Sorbonne
- Véronique Garçon Directrice de recherches au CNRS, au laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS)
Invité du jour
François Gemenne est chercheur en sciences politiques et spécialiste en géopolitique de l’environnement. Il est directeur du projet
« Politiques de la terre à l’épreuve de l’anthropocène » au Médialab de Sciences Po et membre du GIEC. Il est auteur de
Atlas de l’Anthropocène (éditions Presses de Science Po) pour lequel nous l’avions reçu
le 6 septembre dernier.
Les canicules, les inondations, les méga-feux à l’image de ceux qui ravagent en ce moment l’Australie, mais aussi la fonte inédite de la calotte glaciaire du Groenland, ont marqué l'année 2019. La COP25 n'a pas été à la hauteur des enjeux face à ce dérèglement climatique qui s’annonce plus rapide et plus intense que prévu. Quelles pourraient-être nos raisons d'espérer ? Parmi elles, le basculement des opinions publiques, puisque le bouleversement climatique est devenu une des premières préoccupation des citoyens européens.
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Vos solutions pour la planète
Maxime Diedat est un des quatre co-fondateurs de la ferme urbaine Terre de Mars à Marseille, dans le quartier de Sainte-Marthe.
Terre de Mars est née fin 2014 à l'initiative d'une jeune équipe de paysagistes qui défend les valeurs du bon sens, du bien faire et du bien-être. Tous issus d’une formation de paysage, les jeunes diplômés cherchait à pouvoir se nourrir de façon éthique et souhait se différencier du bio industriel.
Au tout début, ils se lancent dans une sorte de laboratoire sur 500 mètres carré, de fil en aiguille se territoire expérimental est devenu une association puis un entreprise atteignant aujourd'hui deux hectares. Leurs récoltes sont diffusées sous forme de paniers de légumes en plein centre-ville, Terre de Mars propose aussi des prestations de traiteur.
Invitée découverte
Le 9 décembre, à l’occasion de la Conférence sur le climat de Madrid, la COP 25, l’Union Internationale pour la conservation de la nature alertait sur un danger invisible qui menace les océans : son appauvrissement en oxygène qui crée parfois des zones mortes, d’immenses espaces où la vie océanique a disparu.
En moyenne, les océans auraient déjà perdu 2% de leur oxygène entre 1960 et 2010 : ce sont près de 80 milliards de tonnes de ce gaz précieux à la vie qui se serait échappé de l’océan. Selon les scientifiques, entre 1% et 7% de plus pourraient disparaître d’ici 2100.
Véronique Garçon est directrice de recherches au CNRS, au laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS) de Toulouse. Elle est co-auteure du rapport de l’UICN sur la dés-oxygénation des océans.
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La série de reportages signée Giv Anquetil
Reportage au Groenland, sur les traces du réchauffement climatique
Épisode 1 : en Islande, Requiem pour un glacier
Pour participer
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Programmation musicale
- 13h47
Catfish Kate PixiesCatfish KateBlack Francis
Album Beneath the eyrie (2019)Label INFECTIOUS BMG - 14h15
Lentement Bertrand Belin & Barbara CarlottiLentementBertrand Belin, Barbara Carlotti
Album Lentement (2019)Label CINQ 7
L'équipe
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