Les vieilles glaces

Les glaces bleues de l'Antarctique renferment des gaz et donc des informations sur les climats du passé.
Les glaces bleues de l'Antarctique renferment des gaz et donc des informations sur les climats du passé. ©Getty - Brett Phibbs
Les glaces bleues de l'Antarctique renferment des gaz et donc des informations sur les climats du passé. ©Getty - Brett Phibbs
Les glaces bleues de l'Antarctique renferment des gaz et donc des informations sur les climats du passé. ©Getty - Brett Phibbs
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L’un des grands défis des climatologues est de mieux comprendre les climats anciens de la planète pour mieux prédire son évolution au 21e siècle. L’un des grands mystères est un brusque changement de rythme entre périodes glaciaires et des périodes interglaciaires qui s’est produit il y a environ un millon d'années.

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C’est pour cette raison que les scientifiques étudient la glace des calottes polaires qui nous renseignent sur la température et la concentration en CO2 du passé. 

Aujourd’hui, ces informations sont connues avec précision sur les 800 000 dernières années, grâce au forage EPICA conduit par les européens sur le site de la base franco-italienne de Concordia, au milieu de l’Antarctique. L’objectif est désormais de dénicher des glaces plus vieilles encore, pour comprendre pourquoi, depuis 1 million d’années, les cycles de glaciation et de déglaciation se sont allongés, passant de 40 000 ans à 100 000 ans. Une véritable compétition scientifique s’est engagée près du pôle sud, pour dénicher des glaces vieilles de 1,5 millions d’années. Les américains ont remporté une première bataille cet automne, avec quelques données parcellaires. Mais il faudra attendre probablement 2024 pour enfin résoudre le mystère des cycles climatiques.

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Jérôme Chappellaz est glaciologue. Il dirige l’Institut Paul Emile Victor (IPEV). Il est aussi l’un des responsables du programme européen « Beyond EPICA », dont le site de forage a été choisi, à quarante kilomètres de la base Concordia.

Pour aller plus loin :

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Nicolas Puech est apiculteur à Saux-et-Pomarède en Haute-Garonne et fondateur de l’association Natur-Miel qui distribue des milliers de graines de fleurs mellifères dans le monde pour sauver les abeilles.
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Le génome du calmar géant, presque aussi long que celui de l’Homme ! Pour parler de cette étude sur le génome du calmar géant, Michel Segonzac, expert en écologie de la faune abyssale a dirigé pendant 33 ans le centre de tri d’océanographie biologique à l’Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) de Brest. Il est attaché honoraire au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et auteur avec Angel Guerra de Géants des profondeurs aux éditions Quae qui a paru en 2014. 

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