- Michel Fize Sociologue, chercheur au CNRS

La méchanceté est intemporelle, sans âge, universelle, elle existe, c'est incontestable ! L'homme peut faire le mal comme le bien et il peut avoir une infinité de conduites méchantes. Elle est là avec l'humanité, permanente.
Le sociologue Michel Fize, étudie la méchanceté et le méchant dans son dernier livre "Mais qu'est ce qui passe par la tête des méchants" au Editions de L’Homme . Il constate qu'il y a une définition prépondérante, celle de la notion de faire du mal à quelqu'un. Avec la méchanceté, tout réside dans l'intention. Est-ce spécifique à l'homme? Les animaux sont-ils méchants? Sommes-nous tous méchants?
La méchanceté réactive est la plus répandue, résultat de déceptions, de chagrins et de rancunes, qui ébranle et modifie momentanément la personnalité jusqu'à parfois amener certaines personnes à être incapables de résister à l'emprise du mal.
Yann ANDRUETAN, médecin en chef et psychiatre à l’Hôpital d'Instruction des Armées Sainte-Anne de Toulon, explique le décrochage du sens mora l, un moment d'emballement où les individus perdent leur capacité de jugement critique sur les actes qu'ils réalisent. Ce sont des gens ordinaires qui, comme tout le monde, à un moment, basculent, déraillent et perpétuent des actes atroces.
Annonce de la sortie de L'effet Lucifer, des bourreaux ordinaires de Patrick Clervoy aux Éditions du CNRS.
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