Facebook et notre cerveau. En partenariat avec Cerveau&Psycho.

Jeudi 13 mars 2014

Avec

Fanny Georges Sémiologue, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3
Sébastien Bohler Docteur en neurosciences et rédacteur en chef de la revue "Cerveau et Psycho".

Une personne sur 6 dans le monde est un utilisateur de Facebook. Presque 1 sur 2 en France. En moins de 10 ans, ce réseau social a totalement modifié nos usages et notre façon d’interagir.

L'émission

En septembre 2013, on estimait que Facebook comptait 1,2 milliard d’utilisateurs. Ces derniers – principalement des jeunes adultes et des adolescents - y passent environ ½ par jour en moyenne.

En moins de 10 ans, ce réseau social a totalement modifié nos usages et notre façon d’interagir.

Comment facebook a changé notre façon de communiquer? A t-il modifié notre cerveau? Qu'en disent les neurosciences? Existe t-il des bonnes pratiques de ce réseau social? Que révèle-t-il sur notre personnalité ? Peut-on parler d’addiction à Facebook ? Quelles sont les limites de ce média ?

Avec Sebastien Bohler , journaliste à Cerveau&Psycho

EtFanny Georges , Maître de conférences en sciences de la communication à l’université Paris 3

Elle est cofondatrice de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines et travaille sur le thème de l’identité numérique

Pour aller plus loin

Un article de Cerveau & Psycho : Facebook diminue le bien-être.

Un article de Popular Science (en anglais) : Comment Facebook utilise la science pour susciter plus d'émotions avec les émoticônes.

A la sortie du studio

Qu'advient-il du compte d'un utilisateur Facebook lorsqu'il décède ? C'est la question qui a été posée à Fanny Georges et Sébastien Bohler à la sortie du studio. Lors du décès d'un internaute, il arrive fréquemment que son compte Facebook reste actif, ses proches peuvent ainsi recevoir des notifications ce qui perturbe fortement le processus de deuil selon Fanny Georges. Sébastien Bohler évoque le fait que cela nous confronte à des caractéristiques humaines ancestrales, telle la peur des revenants, du retour des morts, engendrant une sorte de "fantômes numériques".

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