

On a longtemps été « neuro chauviniste ». Mais aujourd’hui l’intérêt de la communauté scientifique pour la glie se précise...
- Pierre Magistretti Professeur de neurosciences à l'Ecole polytechnique fédérale et à l'Université de Lausanne
- Yves Agid Professeur émérite de neurologie et de biologie cellulaire à l’université Paris VI. Membre de l’académie des sciences, membre fondateur de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM)
Tout le monde sait qu’un cerveau est composé de neurones. Mais surprise, notre cerveau contient plus de cellules gliales que de neurones. On pense aujourd’hui que ces cellules longtemps négligées ont un rôle fondamental.
Comprendre les cellules gliales pour mieux comprendre les maladies du cerveau
En effet, les cellules gliales ont non seulement certaines des propriétés des neurones, mais elles ont la capacité d’intégrer les messages apportés à partir de l’environnement pour produire un comportement. C’est dire combien elles sont importantes à considérer pour expliquer nos mouvements, nos émotions, nos pensées et combien elles sont des cibles thérapeutiques potentielles pour lutter contre les maladies du cerveau.
Dans un livre spécialement dédié au sujet, deux neurologues nous racontent l’histoire et le rôle de ces cellules du cerveau qui ne sont pas des neurones.
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