Il y a 3,5 milliards d’années, la Terre était bien différente d'aujourd’hui. Pas d’oxygène dans l’atmosphère, des pluies acides, et pourtant, la vie est apparue…
- Abderrazak El Albani Professeur de Géologie et de Sédimentologie à l’université de Poitiers/CNRS
- Alain Meunier Violoncelliste (né à Paris en 1942)
Il y a 3,5 milliards d’années, la Terre était bien différente de ce que nous connaissons aujourd’hui. Pas d’oxygène dans l’atmosphère, des pluies acides, presque pas de terres émergées, des journées de 14 heures... Et pourtant, la vie est apparue.
Aujourd’hui, plusieurs hypothèses sont avancées pour comprendre comment sont apparues les premières structures cellulaires et la base de la chimie moléculaire. Des conditions nécessaires pour qu’apparaissent les premiers organismes vivants, les archées, il y a 3,5 milliards d’années environ.
Jusqu’à présent, on pensait que les premières formes de vie pluricellulaires avaient germé il y a 500 000 millions d’années, formant ainsi la faune d’Ediacara. Mais de nouvelles recherches menées au Gabon bouleversent ce scénario. En étudiant des sédiments, vieux de 2 milliards d’années, les chercheurs ont trouvé des fossiles de structures complexes ! Autre fait surprenant, cette complexification coïncide avec un enrichissement en oxygène de l’atmosphère.
Comment s’est formée la Terre ? Comment la vie est-elle apparue sur une planète aussi hostile ? Quels ont été les premiers organismes vivants ? Comment la vie s’est-elle développée ?
Pour répondre à nos questions, nous recevons Alain Meunier , géologue, spécialiste des roches argileuses, et professeur à l’Université de Poitiers ; et Abderrazak El Albani , géologue, spécialiste en paléoenvironnement et professeur à l’Université de Poitiers.
A la Une de la science, les peuplements de la grotte Chauvet
Une étude interdisciplinaire et internationale vient de confirmer les périodes de peuplement de la grotte Chauvet-Pont d’Arc, dont la plus ancienne remonte à plus de 33 000 ans. De quoi mettre fin aux polémiques qui entourent la datation des peintures de la grotte ? Les travaux publiés dans la revue américaine PNAS proposent une chronologie précise, à quelques milliers d’années près : il a eu deux périodes d’occupation, il y a environ 37000 ans et environ 31000 ans.
Pour détailler cette actualité, Mathieu Vidard et Catherine de Coppet sont en ligne avec Anita Quiles, responsable du Pôle Archéométrie de l’Institut Français d’Archéologie Orientale au Caire, l’une des chercheurs qui ont mené cette étude, et Laurent Bruxelles, géo-archéologue et membre de l’Inrap.
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