T. rex, une star planétaire

France Inter
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Avec
  • Alain Bénéteau paléo-illustrateur
  • Jean Le Loeuff Paléontologue, directeur du Musée des Dinosaures à Espéraza
Un squelette de tyrannosaure au Musée Field de Chicago
Un squelette de tyrannosaure au Musée Field de Chicago
© - Steve Richmond

A la question "Quel dinosaure connaissez-vous ?", 90% des gens répondent : le tyrannosaure. De tous les dinosaures, c'est le tyrannosaure qui occupe le devant de la scène. Son image de super prédateur a été largement popularisée par la saga des Jurassic Park . Aujourd'hui, nous avons tous cette image d'un Tyrannosaurus rex renversant des voitures comme des fétus de paille.

Pourtant, il n'a pas toujours été perçu de cette manière. Les premiers squelettes de tyrannosaures étaient reconstitués debout, la queue reposant au sol, à la manière d'un gigantesque kangourou. Ce n'est que bien plus tard, avec de nouvelles données anatomiques et de nouvelles techniques, que les chercheurs lui ont donné l'allure qui nous est si familière.

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Pour les illustrateurs, rendre à ces animaux disparus une apparance crédible, constitue parfois un véritable défi. En s'appuyant sur les informations les plus récentes des paléontologues, ils doivent donner une vie, une attitude, un milieu de vie, etc.

Comment illustrer des animaux disparus ? Comment T. rex est devenu une star planétaire ? Quelles sont les dernières données connues sur cette famille de dinosaures ?

Pour répondre à nos questions, nous recevons le paléontologue Jean Le Loeuff , directeur du Musée des dinosaures d'Espéraza ; et Alain Bénéteau , paléo-artiste, illustrateur en paléontologie.

Aujourd'hui, à la UNE de la science : des poissons de plus en plus petits

Sardines et anchois sont de plus en plus petits en Méditerranée. C’est la conclusion du projet EcoPelGol, regroupant plusieurs grands instituts de recherche français, qui s’est penché pendant trois ans sur la fluctuation des stocks des petits poissons pélagiques comme les anchois et les sardines dans le Golfe du Lion. D’après les chercheurs, ce n’est ni la prédation, ni les maladies qui peuvent expliquer une telle perte de biomasse mais l’environnement. Pour nous en parler, nous recevons Jean-Marc Fromentin , écologiste marin, chercheur à l’Ifremer à Sète, spécialistes des grands pélagiques ainsi qu’Hervé Kempf rédacteur en chef de reporterre.net.

Réécoutez cette chronique sur le site de reporterre.net

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