

Cette semaine, les critiques Mélina Juin (L’Eléphant) et Nicolas Schaller (L’Obs) débattent de « Kaamelott » d’Alexandre Astier sorti le 21 juillet au cinéma, suite de la série télévisée et premier volet d’une trilogie à venir.
- Nicolas Schaller journaliste pour L'Obs
- Mélina Juin Journaliste pour L'Eléphant
Plus de 10 ans après la fin de la diffusion de la série humoristique sur M6 (6 séries/livres diffusés entre 2005 et 2009), Kaamelott revient sur grand écran. Le film prend d’ailleurs le parti de se projeter 10 ans après la fin du dernier épisode. Le roi Arthur s’est exilé du royaume de Logres tandis que Lancelot-du-Lac y règne en tyran. La résistance s’organise…
Mélina Juin, très grande fan de la série, a également adoré le film. Le public averti pourra reconnaître de grandes répliques mais il y aussi des choses moins attendues selon elle.
On sent que c’est quelque chose qu’il veut donner à son public.
Nicolas Schaller qui se décrit lui-même comme un « inculte de Kaamelott » a été moyennement conquis par le film. Il reconnaît qu’il y a un travail sur les décors, les costumes et sur la photo, ce qui est assez rare dans le cinéma français.
J’ai l’impression qu’il faut être très fan de la série pour adhérer.
Pour lui, le film s’apparente à une sorte de mélange entre Audiard et le Seigneur des anneaux qui ne prend pas vraiment.
Concernant le casting des plus impressionnants (Alain Chabat, Christian Clavier, Audrey Fleurot, Géraldine Nakache et bien d’autres !), les opinions de nos critiques divergent là encore. Pour Mélina Juin, le duo entre Alain Chabat et Géraldine Nakache fonctionne particulièrement bien. Nicolas Schaller a, quant à lui, trouvé qu’il y avait beaucoup de personnages et que l’on pouvait vite s’y perdre.
Les coups de cœur des critiques
- THEATRE : "La course des géants" au théâtre des Béliers parisiens
Dans cette deuxième pièce, Mélody Mourey retrace les moments-clés de la course aux étoiles aux Etats-Unis à travers l’expérience d’un jeune des quartiers pauvres de Chicago qui rêve de partir sur la lune.
- CINEMA : "Onoda" d'Arthur Harari
Dans cette fresque de 2h47 présentée en ouverture de la section Un Certain Regard à Cannes, c’est l’histoire japonaise d’Hiro Onoda que le spectateur est invité à suivre. Soldat envoyé pendant le Seconde Guerre Mondiale aux Philippines, il reste pendant 30 ans dans la jungle persuadé que la guerre n’est pas finie. Alexandre
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