C’est un des récents résultats obtenus grâce à une collecte très particulière de tiques, et plus précisément de tiques qui piquent, en vue de constituer une banque de donnée (tiquothèque).
Lancé à l’été 2017, le projet de collecte de tiques qui piquent repose sur la science participative. Les citoyens victimes du petit acarien sont invités à effectuer des signalements et à poster par courrier leur agresseur. Pour cela, ils sont guidés par l'application Citique (signalement tique).
Au laboratoire de Champenoux, les chercheurs de l'INRA ont déjà reçu plus de 3600 suceurs de sangs, et leur ADN commence à parler. L’analyse d’un échantillon de 600 tiques a permis d’établir que Borrelia burgdorferi, la bactérie responsable de la maladie de Lyme, était présente sur tout le territoire français.
Par ailleurs, les scientifiques ont établi que les tiques piquaient aussi dans les jardins privés (23% des piqûres sur 11 000 cas signalés). De quoi ajuster, voir repenser les moyens de prévention.
avec Pascale Frey-Klett, Directrice de recherche à l’INRA
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