

La multiplication des tremblements de terre liés à l'extraction des gaz et pétrole de schiste aux Etats Unis emmène les états à prendre des mesures.
- Catherine Gautier professeure à l'Université de Californie
- Hervé Kempf Redacteur en chef de Reporterre.net, essayiste
Après la survenue vendredi d'un tremblement de terre de magnitude 5,6 dans l'Oklahoma, le gouverneur a décidé de mettre à l’arrêt 37 exploitations gazières par fracturation hydraulique.
Suspectée depuis des années de favoriser les séismes, cette méthode d'extraction des gaz et et sables bitumineux est de plus en plus controversée.
En Mars dernier, un rapport de L'USGS (Institut d'études géologiques des États-Unis) mettait en causes ces exploitations montrant clairement une augmentation du nombres de séismes induits dans les six États pratiquants la fracturation (Oklahoma, Kansas, Texas, Colorado, nouveau Mexique et Texas).
Cette fermeture est-elle le début d'une prises de conscience ? Axel Villard pose la question à Catherine Gauthier, docteur d’état en physique, professeur au département de géographie de l'université de Santa Barbara, auteure en 2013 de Les Gaz de schiste: Nouvel Eldorado ou impasse chez Odile Jacob.
Une chronique réalisée en partenariat avec le magazine reporterre.net le quotidien de l'ecologie
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