Médée, la jalouse

Maria Callas dans "Médée" au Convent Garden de Londres, le 17/06/1959
Maria Callas dans "Médée" au Convent Garden de Londres, le 17/06/1959 ©AFP
Maria Callas dans "Médée" au Convent Garden de Londres, le 17/06/1959 ©AFP
Maria Callas dans "Médée" au Convent Garden de Londres, le 17/06/1959 ©AFP
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Tout . Elle regrette tout ! Médée, la princesse barbare issue de l'imaginaire des grecs au Vè siècle avant notre ère ne saurait chanter un hymne à l'amour car la sienne n'a pas été une vie en rose.

Elle a bel et bien décroché la lune. Elle a fait n'importe quoi parce que l'homme qu'elle aimait le lui a demandé. Elle a renié sa patrie. Elle a trahi ses amis. le ciel bleu s'est effondré et la terre s'est écroulée...

Avec son mari, Jason, celà devait être moi pour toi, toi pour moi, dans la vie mais il s'en ai allé. Il en épouse une autre. Elle est malade, parfaitement malade. Elle est fatiguée, elle est épuisée. Cet amour la tue. Elle tue ses enfants.

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Il était une fois Médée 

Une petite fille du soleil, née dans une région au climat tempéré au bord de la mer noire, la colchide.

Femme amoureuse, elle devient une mère infanticide. Entre temps, elle mit sa vie entière au service d'un homme qui était tout pour elle, mais qui n'hésita pas à la quitter pour une femme plus jeune. Classique....

Comme le dit Jason lui-même dans la Médée de Corneille

Les femmes trompées poussent les éclats d'un courroux inutile

La vraie vie de Médée est celle d’une jeune fille de haute naissance, qui vit arriver un bel homme, destiné à une mission impossible : s’emparer d’une pelisse rutilante, la célèbre « toison d’or ».

En partenariat avec Le Point

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Les extraits musicaux

Un extrait de l’air They must die, I will slay them tiré de la Médée de Mikis Theodorakis interprété par la soprano Emilia Titarenko accompagnée par l’Orchestre symphonique et le chœur de l’académie d’état de Saint-Pétersbourg sous la direction de Mikis Theodorakis.

Un extrait de l’air Dieu du Cocyte tiré de la Médée de Marc-Antoine Charpentier interprété par la soprano Patricia Petibon accompagnée par La Cetra sous la direction d’Andrea Marcon.