
Boris Johnson, maire de Londres était l'invité de Patrick Cohen. Le maire conservateur de la capitale britannique publie ce mois-ci "Une autre histoire de Londres" (Robert Laffont).
Boris Johnson, dont l'une des grand-mère est française et qui parle parfaitement la langue a déclaré ce matin être un admirateur de la France. Il aime d’autant plus ce pays qu’il se vante d’être "le maire de la 6ème ville française, vu qu’il y a 250.000 français à Londres" croit-il savoir.
Celui qui ne manques jamais une occasion de railler la France et les français –les anglais aiment beaucoup le french bashing– a dit ce matin être "plein d’admiration pour les infrastructures françaises". Il rappelle d’ailleurs qu’à Londres "l’eau et l’électricité sont produites par des entreprises française, les rues sont nettoyées par une compagnie française. Même les bus rouges de Londres appartiennent à une compagnie française", occasion pour Boris Johnson de demander, au nom du libre échange, si le maire de Paris accepterait la même chose.
David Cameron, a promis récemment un référendum à haut risque sur l'appartenance de son pays à l'Union européenne s'il est réélu en 2015. Boris Johnson penche lui pour un référendum sur le maintien de la Grande Bretagne dans une Union européenne ramenée à sa dimension marché unique. Il pense d’ailleurs que "les anglais ont fait des bonnes choses pour l’Europe, le libre échange par exemple".
L’euro est par contre la bête noire du conservateur qui dénonce le manque de réaction politique européenne face à la souffrance des grecs et des espagnols, "pendant qu’on résout les problèmes de l’euro et que la confiance ne revient pas, note-t-il.
La diplomatie européenne a beaucoup de progrès à faire, reconnaît Boris Johnson. Divisés sur l’Irak, France et Grande-Bretagne "sont aujourd’hui cote à cote" dir le maire de Londres qui félicité même Paris pour son intervention au Mali.
L'équipe
- Production
- Collaboration
- Autre
- Collaboration