La pub… La pub… Ah la pub !
La réclame, le parrainage, la page de pub, le publireportage, le publirédactionnel, le « publiphile », celui qui aime la pub, ce mot apparu en 1986 dont Alain Rey dans son Dictionnaire historique de la langue française nous dit avec malice qu’il est nettement moins courant que le publiphobe, qui lui déteste la pub depuis 1971.
Et vous, que faites-vous pendant la pub ? Est-ce que vous zappez, à la recherche d’une oasis, d’une terre vierge où la réclame n’aurait pas droit de cité ? Où est-ce que vous allez faire pipi, comme le suggère ce matin Le Parisien qui publie en avant-première une enquête sur nos comportements quand se présente un écran de pub, à la télé, pas à la radio bien sûr, je n’ai pas parlé de la radio, amis auditeurs vous serez mes témoins lors de ma crucifixion.
89% des personnes interrogées avouent donc se rendre dans une autre pièce, cuisine ou toilettes. L’opérateur public en charge de l’eau à Paris a noté que pendant les grands événements télé, la consommation d’eau augmente fortement, signe infaillible que nos chasses d’eau entrent en furie, peut-être aussi qu’on se lave les mains après avoir fait ce qu’on avait à faire, mais sur ce point on manque d’éléments.
Pour le reste, 85% des téléspectateurs changent de chaine. 68% coupent le son. 31%, et là on touche au sublime, éteignent carrément la télé.
Voilà, on connaît donc ce matin l’impact de la pub sur nos vessies. Sur nos cerveaux et nos oreilles, on en fait tous l’expérience. Mais sur l’utilité de la pub, faire acheter quelque chose à quelque qu’un, là-dessus je serais vraiment preneur d’une étude de qualité.
C’est à lire dans Le Parisien.
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