Une histoire de come back ce matin : celui du râle de cuvier...
Françaises, Français, bonjour!
Et un bonjour tout particulier à la ville de Honfleur, qui a décidé d’équiper ses policiers municipaux de trottinettes électriques, combinant ainsi à la perfection les deux plus grandes peur des piétons, ayant consommé, du cannabis.
On salut également le Canada, la Suisse et la Belgique qui nous écoutent et où c’était la fête des mères, hier.
On embrasse donc parmi nos auditrices, les mamans qui s’appellent Marie-Kekchose et les mamans qui disent « nonante ».
En France : la fête des mères c’est le dernier dimanche de mai, sauf si ce dimanche coïncide avec la Pentecôte, auquel cas la fête est repoussée au dimanche suivant.
C’est donc à la fois plus compliqué et en retard.
Certainement un hommage à l’administration locale.
Mais j’ai envie de vous raconter une histoire de come back, aujourd’hui.
Mieux qu’une remontada de ligue des champions,
Je vous propose un _come back z_oologique.
Vous le savez, on assiste actuellement à la disparition de milliers d’espèces animales : que ce soient les poissons, les oiseaux, les insectes, les animaux de la savane, ou les animateurs de France 2 de plus de 50 ans.
Et parmi les oiseaux, des chercheurs ont découvert qu’une espèce encore en vie,
le « râle de cuvier », avait en fait disparu il y a environ 136’000 ans, avant de réapparaître des milliers d’années plus tard, en évoluant: à nouveau, à partir du même ancêtre.
Un ancêtre qui volait, mais avec la chute des niveaux de la mer, et l’absence de prédateurs, n’en a tout à coup plus eu besoin, et a donc évolué:
en cet oiseau des îles de l’Océan Indien qui ne: vole pas.
C’est un genre de poulet.
Et ça doit être horrible d’être un oiseau qui vole et d’évoluer en un oiseau qui vole pas.
(Et ça leur est arrivé deux fois, les pauvres)
À moins que leur forme actuelle soit juste un stade intermédiaire d’évolution intermédiaire un peu pourri.
Comme quand t’as les cheveux courts et que tu veux les cheveux longs.
Il va forcément y avoir une période purgatoire où tu seras quelque part entre Agnès Varda et McGyver.
Et puisqu’actuellement l’espèce n’est pas menacée.
Laissons leur le temps.
Si ça se trouve dans quelques années ils fabriqueront des iPhones.
Mais si on parle de comeback, Mathilde Munoz, comment ne pas évoquer mon retour dans le 5/7 de France Inter…!
Vous me pensiez disparu, chers auditeurs, et quelques semaines plus tard, paf, me revoilà exactement au même endroit.
Je suis l’équivalent radiophonique d’une mycose.
((À ceci près que mon retour avait été annoncé par Mathilde Munoz la fin des vacances de Pâques, une fête célébrant: un comeback religieux.
Et si Mathilde Munoz vous a déjà annoncée une mycose en avance,
Ça fait juste d’elle une amante admirablement honnête, en plus d’une journaliste hors pair.))
Mais avec la montée généralisée des niveaux: de la mer, et d’enseignes fast-food autour de chez moi, je doute fortement que le Râle de Cuvier et moi-même on soit éternels.
On ne pourra probablement jamais traverser les époques comme Highlander, les cafards ou Daniel Morin.
Qui est en ce moment dans une clinique spécialisée dans les Alpes où des spécialistes lui injectent du sang de blatte: à cet effet.
C’est pour ça que je suis là.
Bonne journée à tous et à demain.
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