Il est 7h57 et Charline nous parle de l’élection de Christian Jacob à la présidence de Les Républicains…
Pooo po po… Nicolas ! Qu’est-ce qui me prouve qu’il y avait bien une élection chez Les Républicains hier ? Vous avez vu la une du « Parisien / Aujourd’hui en France » ? Est-ce qu’il y a écrit en grosses lettres « Elu » sous la photo de Christian Jacob ? Non, pas que je sache !
L’élection du président LR « aurait prétendument eu lieu hier », afin de tenter d’apporter une réponse au plus grand mystère politique de ces dernières années : « Où était passée la droite… entre mai 2012 et octobre 2019 » ? La dernière fois que la droite a été vue, en mai 2012, elle quittait son domicile de l’Élysée en voiture. Depuis, nous avons complètement perdu sa trace. Elle aurait été aperçue aux présidentielles et aux européennes : et si c’était Fillon ? Et si c’était Bellamy ? Mais à chaque fois, il s’agissait de fausses pistes. Quoique François Fillon ait pris la fuite en 2017 après avoir terrassé toute sa famille politique…
Bref, hier, nous étions donc vraisemblablement le dimanche 13 octobre (une information à prendre avec prudence) et d’après la police écossaise, Nicolas Sarkozy a remporté la présidence du parti. Un voisin de LR nous a même déclaré : « il est absolument méconnaissable, on dirait Christian Jacob ! » Une méprise étant vite arrivée, une vérification de l’empreinte idéologique du vainqueur ne montre que 5 idées sur 13 identiques avec le programme de la droite. Mais malheureusement pour les deux autres candidats, Julien Aubert et Guillaume Larrivé, leur ADN ne correspondait pas à celui de la droite républicaine : il présentait en revanche des similitudes avec le Rassemblement national.
Selon la Haute Autorité du parti, le nouveau président LR aurait été élu à 62%. Afin d’éviter toute imprécision, la rédaction et moi-même avons choisi de donner une fourchette de score située entre 2 et 92% des voix. Je précise aussi que ces chiffres nous ont été communiqués par les instances de vérification de LR, il ne s'agit en aucun cas d'une information France Inter, nous ne faisons que transmettre ces données. En cas d'erreurs, n'hésitez pas à vous tourner vers les organisateurs du scrutin car nous ici, nous n’y sommes absolument pour rien.
Voilà ce qu’on peut affirmer pour l’instant, sans certitudes. Parce que pour parler de Les Républicains, on ne sait jamais très bien s’il faut utiliser le conditionnel ou la conditionnelle (coucou Thierry Solère, petit ange de la droite mis en examen ce week-end dans la plus grande discrétion).
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