Elisabeth Lévy : « Faites pas vos mijaurées, réhabilitons DSK ! »

France Inter
vidéo
Elisabeth Lévy : « Faites pas vos mijaurées, réhabilitons DSK ! » - Le Billet de Charline
Elisabeth Lévy : « Faites pas vos mijaurées, réhabilitons DSK ! » - Le Billet de Charline
Publicité

Marc Fauvelle accueille l’une des signataires de la tribune sur la « liberté d’être importunée », Elisabeth Lévy.

Salut les gauchiasses ! Ils sont dégueulasses vos croissants, ils sont fabriqués avec quoi ? Du quinoa ?

Bonjour Elisabeth Lévy…

Tais-toi le bolcho ! Je suis jamais invitée chez vous alors je vais pas te laisser le crachoir ! Bon. Elle est pas là la connasse belge ? Je vais peut-être pouvoir en placer une alors, parce que j’ai deux trois trucs à vous dire, figurez-vous… D’abord : je précise que je suis venue en métro, et ne vous en déplaise, on m’a foutue une paix royale COMME D’HABITUDE !

Publicité

Venez-en fait, s’il vous plaît…

Oh oh, du calme, bijou, commence pas à m’interrompre ! Je suis là parce que je trouve que tout compte fait, cette tribune est un peu tiède. On a essayé pas trop vous froisser, les Bisounours de la pensée unique… Mais ça va deux minutes, là il faut passer la seconde. Alors. Là je réécris une nouvelle tribune, intitulée : « Réhabilitons DSK ! » Un homme injustement sali. Et pourquoi ? Pour avoir simplement exercé sa liberté d’importuner ! Importuner une femme qui a fait une belle connerie, parce qu’elle est peut-être passée à côté d’un bon moment qui l’aurait peut-être un peu décoincée. Une femme qui est peut-être même passée à côté d’une belle histoire.

Réhabilitons Denis Baupin et Georges Tron, dont les carrières politiques ont basculé

Et pourquoi ? Parce qu’ils avaient du charme, puis un peu d’audace. Quand un homme vous plaque contre un mur, c’est jamais la faute du mur ! Balance ton mur ! Et puis cette tension sexuelle lorsqu’on marche seule le soir dans une rue sombre alors qu'on est suivie par un inconnu. Ah ce frisson ! Allez faites pas vos mijaurées ! Qui n’est pas nostalgique de cette belle époque où des hommes, des vrais, nous foutaient un bon coup de massue sur le crâne pour nous traîner dans la caverne ?

Je rappelle que c’est Montaigne qui disait : « il faut frotter sa cervelle contre celle d’autrui ». Montaigne frotteuriste, ça vous troue le cul, ça les gauchos ! Sortez de votre formatage ! Parce que bien sûr le service public cautionne tout ça : dès qu’un homme est soupçonné d’agression sexuelle, vous ne l’invitez plus évidemment ! Vive le pluralisme ! Bravo le service public !

Hein, m’sieur Retailleau, dites-leur que la violence contre Fillon pendant la campagne, c'est autre chose qu'une pauvre main au cul ! Mais dis-donc, tu sais que tu dégages un truc mon Bruno ? Je ne sais pas si c'est le contraste avec les autres nazes autour de la table mais je te trouve canon… Excusez-moi mais je rajouterais un dernier mot si vous me laissez finir : si c’est pour que la France devienne le Venezuela de la drague, ça sera sans moi ! Allez viens, Bruno, on se casse !