La littérature n'est pas morte

François Morel
François Morel ©AFP - Joël Saget
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François Morel l'assume : c'est un billet réac', littéraire et proustien, anti-tics de langage avec l'incipit : " Longtemps je me suis couché de bonne heure"

On connait tous l’incipit du regretté et jamais remplacé Marcel Proust. Si aujourd’hui, on veut sensibiliser la population à la littérature, il s’agit de moderniser la phrase afin de la remettre au goût du jour.

« Longtemps je me suis couché de bonne heure » pourrait devenir dans un premier temps : « Longtemps, du coup, je me suis couché de bonne heure », phrase à laquelle il pourrait manquer un adverbe.

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Certes dispensable, mais très utilisé de nos jours : « Longtemps, du coup, je me suis couché trop de bonne heure ».

Phrase que l’on peut faire évoluer facilement en « Longtemps, genre, je me suis couché trop de bonne heure, du coup » puis en « Longtemps, du coup, je me suis couché en mode trop de bonne heure, genre » afin de permettre à la phrase littéraire de s’immiscer dans un environnement plus actuel.

Il n’est pas inutile non plus de s’inspirer de Maître Gim’s pour ajouter une locution qui peut sembler superflue mais qui permet d’enraciner le propos dans une contemporanéité de bon aloi : « Longtemps, à la base je me suis couché du coup genre en mode trop de bonne heure».

La suite, à écouter....

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