Harry Potter et la coupe de Schtroumpfs

France Inter
vidéo
France Inter
Publicité

Paul Mirabel nous le dit : il a passé l’année à se plaindre qu’on ne pouvait pas sortir, et maintenant qu’on peut, il s'est dit : « en fait je crois que j’ai la flemme de sortir ». Alors il en a profité pour lire...

Bonjour Nagui, bonjour Leïla, bonjour Daniel, bonjour tout le monde, 

Ça va tout le monde va bien aujourd’hui ? Ben écoutez moi aussi ça va. Je suis très content de ne plus être un commerce non essentiel. Comme les salles de spectacles ont réouvert. 

Publicité

D’ailleurs cette période ça m’a fait réaliser que j’étais bien français puisque j’ai passé l’année à me plaindre qu’on ne pouvait pas sortir, et maintenant qu’on peut, je me suis dit : « en fait je crois que j’ai la flemme de sortir ». Comme il ne faisait pas beau à Paris ce week-end et qu’aujourd’hui on reçoit un invité littéraire, j’en ai profité pour lire. Lire des livres je précise, puisque lire des films c’est plus compliqué. 

J’ai relu la saga Harry Potter donc. Et ça m’a fait réaliser que j’ai eu une enfance relativement calme par rapport à lui. Puisque par exemple, Harry Potter à 14 ans, il se battait contre des dragons. Moi à 14 ans, j’étais chez moi, et je lisais Harry Potter. Je me suis rendu compte également que je n’aurais jamais pu être le héros de cette histoire puisque dans le 1er livre, il se bat contre un serpent. Si c’était moi le héros, l’histoire se serait arrêtée ici : « Il se fit attaquer par un serpent, virgule, il mourut. » Fin de Harry Potter.

J’ai un point commun avec lui par contre, c’est que j’ai une cicatrice sur le front. Lui c’est parce qu’il a échappé à la mort, moi c’est parce que je me suis pris le coin de la télé. Ça n’a aucun rapport. J’essaye de lire le plus possible en temps normal, tout type de littérature. J’ai relu "Roméo et Juliette" également, puisque je l’avais travaillé en cours de théâtre. On avait travaillé la scène du balcon. Aussi surprenant que ça puisse paraître, moi je faisais le balcon. 

Il y a juste une chose qui m’énerve dans certains ouvrages, c’est qu’au début du livre, souvent, l’auteur remercie quelqu’un que tu ne connais pas. Par exemple : « Pour Patrick sans qui rien n’aurait été possible ». Sauf que nous on ne sait pas qui c’est Patrick. Qu’est-ce que tu fais dans mon livre Patrick ? Va dans un autre livre. Il y a aussi parfois une préface dans les ouvrages. La préface, c’est quelqu’un qui a lu le livre et qui te dit pourquoi lui il a bien aimé. Et lui aussi c’est quelqu’un que tu ne connais pas. 

Mais qu’est-ce que tu fais dans mon livre toi aussi ? Va rejoindre Patrick dans un autre livre. Ça m’a un peu énervé les préfaces, du coup je suis parti sur une littérature un peu plus légère. J’ai lu les Schtroumpfs. Et ça m’a conforté dans l’idée que sur cette planète, la drogue existe. Très étrange les Schtroumpfs comme histoire, puisqu'ils sont bleus, ils vivent en slip dans des champignons. Et apparemment ça ne choque personne.

Il n’y a pas d’argent dans les Schtroumpfs non plus. Par exemple, tu peux échanger une maison contre une paire de chaussure, et tout le monde est d’accord avec ça. Il y a une particularité dans les Schtroumpfs, c’est qu’ils utilisent le mot Schtroumpher, verbe du 1er groupe, qui signifie : « pfff », personne n’a jamais vraiment su. En tout cas dès que tu hésites sur un mot, tu peux le remplacer par Schtroumpher. Par exemple : « aujourd’hui il fait beau, allons schtroumpher à la plage ». Ou encore : « Je vais être en  retard sur Taratata, ça me casse bien les Schtroumpfs ». 

La suite à écouter et à retrouver en vidéo !