Le billet de Sophia Aram

Vendredi dernier Éric Ciotti a défendu l’idée d’une baisse de 15 centimes de taxes sur les carburants, financée par une diminution des allocations chômage.

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L’information de ces derniers jours, c’était l’arrivée de de milliers de personnes sur la petite île italienne de Lampedusa.

Vous ne pouvez pas imaginer à quel point ce matin, j’aurais préféré vous reparler de Tata Yoyo...

Et oui, je sais, je vais encore vous parler de voile, de abaya et de modest-fashion au risque de passer pour une influenceuse sombrant dans la “fashion police“, pour ceux qui pensent que la abaya n’a rien à voir avec l’islam…

Et voilà, c’est la rentrée et comme à toutes les rentrées, Darmanin rage de ne pas être Calife à la place du Calife, Macron cherche une idée pour remettre une partie des français dans la rue.

Ah quelle joie de se retrouver pour cette dernière chronique de l’année dans l’ambiance festive d’une actualité estivale éclairée par les feux d’artifice et les balades nocturnes d’une jeunesse profitant des vacances pour organiser des soirées pyrotechnie dans toutes les villes de France…

Depuis le volte-face en forme de pu-putsch avorté d’un Prigojine plus enclin à négocier qu’à marcher sur Moscou, on s’interroge :

Alors si je vous demande quel est le phénomène dont le hashtag comptabilise près de 3 milliard de vues sur Tik Tok et tout ça en fusionnant le glamour des red carpets et la brutalité du street wear dans un mashup fashion, hyper tendance, vous me répondez ?

Je ne sais pas si vous le sentez comme moi, mais je trouve qu'on est pile dans l'ambiance pour ouvrir un grand débat détendu sur l'immigration. 

On s’en doutait un peu, créer une commission d’enquête parlementaire sur les “réseaux d’influence et de corruption russes en France“ quand on est le Rassemblement National, c’est un peu comme entrer dans une boucherie halal le jour de l’Aïd El Kébir quand on est… un petit mouton bien dodu.

Tariq Ramadan… Oui, je sais démarrer une chronique par “Tariq Ramadan“ c’est aussi poilant que de commencer par “Guy Georges“ ou “Bachar Al Assad“ … ça sonne toujours comme une promesse de franche rigolade.