Une fois n’est pas costume, je voudrais vous proposer un bobini plein d’emphase et de gravité, un bobini sous forme de discours, un Bobiscours ou un discoubini en quelque sorte :
JINGLE BOBINI
Dans cette époque !... Gangrenée par le relativisme et la complaisance à l’égard de ceux qui… non-contents de bafouer les valeurs républicaine, remettent en cause notre modèle démocratique, notre histoire, nos valeurs… j’oserais dire, notre id-en-ti-té fraaââânçaise.
- oui je me suis un peu inspirée de ce qui marche en ce moment -
Peut-on M’âme Salamé, Msieur Demorand, accepter qu’aujourd’hui, des organisations politiques et communautaires dont le financement par les Émirats arabes unis, notamment viennent jusque chez nous, infiltrer nos institutions, nos mairies et nos écoles pour répandre le communautarisme et menacer le fondement même de notre République ?
Le tout, par des actes de provocation et d’intimidation suscitant le malaise de la communauté nationale par l’humiliation de celles et ceux qui n’ont eu d’autre tort que de se sentir français dans un pays qu’ils ne reconnaissent plus et où ils finissent par se demander s’ils sont vraiment chez eux.
Au risque de surprendre, je pense qu’il arrive un moment où il faut appeler une chatte une chatte et mettre, une bonne fois pour toutes, les mots sur ce que l’on refuse de voir ou pire, de nommer.
Il faut avoir le courage de le dire, et n’en déplaise aux bien-pensants et consorts préférant brader la nation sur l’autel de la complaisance à l’égard d’un totalitarisme communautaire incapable de se soumettre aux lois de la République pour imposer au plus grand nombre, les codes religieux et identitaires d’une minorité agissante.
Combien de temps, je vous l’demande, va-t-on tolérer qu’un député tel que Julien Odoul, membre d’un parti identitaire financé par des puissances étrangères, vienne jusque dans une enceinte démocratique française comme le conseil régional de Bourgogne pour y piétiner l’état de droit et mépriser les lois de la République ?
Comment peut-on, en France, assister, aux exactions d’un identitaire, exigeant que l’accompagnatrice d’une sortie scolaire retire son voile alors même que la loi fraââânçaise, l’y autorise ?
Parce qu’en sommant cette femme de retirer son voile dans une enceinte publique, Julien Odoul n’a fait qu’essayer d’imposer sa vision communautaire et identitaire de l’espace public et ce dans le mépris total des lois de notre République.
Puisque l’heure est à la délation, et à la dénonciation, je tiens à porter à la connaissance de toutes et de tous les agissements de cet élu de la république (et ça c’est quand même bien la hchouma quand même) car l’attitude de Monsieur Odoul porte un nom, en français on appelle-ça du… communautarisme.
Il ne reste plus qu’à espérer qu’à l’instar de la présidente de région –Marie-Guite Dufay- d’autres se lèveront pour défendre les lois de la république face à la montée du communautarisme identitaire.
Avant que la défiance à l’égard de tout ce qui n’est pas issu de cette pensée communautaire ne se traduise par le délitement des principes et des lois sans lesquelles la France ne serait plus la France.
Parce que, franchement, y a des jours comme ça, où en tant que française, je finis par me demander si je suis encore chez moi.
Allez, sur ce, vive la république, et vive la France !
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