Un gang de braqueurs n'a pas hésité à prendre en otage plusieurs passants et à s'en servir comme boucliers humains
Ca s'est passé très tôt lundi matin. Dans la ville d'Araçatuba, 200.000 habitants. Une ville moyenne en plein coeur du pays. Qui s'est donc réveillée il y a deux jours au son des armes automatiques.
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Un groupe d'une cinquantaine de criminels répartis dans une dizaine de grosses voitures attaquent 3 succursales bancaires alors que le soleil n'est pas encore levé. Ils tirent en l'air. Et surtout prennent en otage plusieurs passants avant de les utiliser comme boucliers humains. Attachés sur le toit des voitures des braqueurs pour éviter que la police ne leur tire dessus.
Bilan : au moins 3 morts. Parmi eux, un jeune professeur qui va finir par tomber d'une des voitures et mourir dans des échanges de coup de feu. Les gangsters avait bien sûr préparé leur attaque. Ils avaient installé des explosifs à différentes entrées de la ville, coupé le courant dans certaines rues et circulaient dans des véhicules aux vitres anti-mitrailleuse.
La police d'une petite ville comme Araçuba ne pouvait pas faire grand chose. C'est d'ailleurs la stratégie de ces gangs surarmés depuis quelques mois. S'en prendre à de petites villes où les forces de l'ordre sont rapidement submergées. Un nouvel épisode sanglant de cette hyperviolence qui ravage le Brésil. 10e pays le plus violent au monde. 60.000 homicides par an. 7 meurtres toutes les heures.