

Une vilaine habitude qui vient des Etats-Unis et qui tend malheureusement à se répandre aujourd’hui dans les rues françaises en cas de pic de chaleur.
Ces ouvertures sauvages qui se multiplient commencent sérieusement à énerver les pompiers dont l’outil de travail est détourné de sa fonction première à savoir éteindre les incendies.
Samedi et dimanche en Seine-Saint-Denis les pompiers sont intervenus plus de 300 fois
Ils ont dû couper des geysers formés par l’ouverture des bouches. 1.300 appels dans le Nord ont encombré les lignes des services de secours pour leur demander de venir faire la même chose.
Outre que cela occupe les pompiers de manière stérile alors qu’ils pourraient dans le même temps sauver des vies, les dégâts peuvent être importants : électrocution si le geyser atteint des fils électriques, inondation de caves, voire blessures car la pression d‘eau est tellement forte qu’elle peut occasionner des traumatismes crâniens.
Cela coûte également très cher : en 2015, le Syndicat des eaux d'Ile-de-France avait chiffré ces pertes à 250 millions de litres. A titre de comparaison, une ville de 200.000 habitants utilise quotidiennement 30 millions de litres.
La loi quant a elle est très claire. Ouvrir une bouche à incendie peut coûter 5 ans de prison et 75 mille euros d’amendes.
Alors qu’elles est la solution contre ces ouvertures sauvages de bouches d'incendie ?
Elle est peut être dans la commercialisation d ‘un cône de protection de bouche d ‘incendie. Il faut alors un outil particulier pour l’ouvrir. Pas sûr que cela marche car l’équation est très difficile a résoudre.
Restreindre l’accès à cette eau sécurisée risque de compliquer encore plus le travail des pompiers qui interviennent souvent dans l’urgence.
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