Il ne démissionnera pas : le grand rabbin de France Gilles Bernheim l'a dit hier soir sur Radio Shalom.
Non, il n'est pas agrégé de philosophie et c'est vrai qu'il a commis de nombreux plagiats dans son dernier ouvrage mais ce n'est pas dans son activité rabbinique qu'il a fauté.
Gilles Bernheim : « Lorsque vous arrivez à un concours, il peut arriver, et c’est ce qui m’est arrivé, alors que les choses étaient très largement bien engagées, de craquer, parce qu’un événement tragique arrive et puis ensuite on entre dans le déni. C'est-à-dire que le fait de laisser dire que l’on est agrégé permet de mettre un pansement, sur une blessure qui est très forte. »
On a le droit de craquer quand on est sous le coup d'une blessure intime. C'est ce qui est en train de se vérifier au plus haut sommet de l'Etat, où la trahison de Jérôme Cahuzac a fait tant de mal qu'on se précipite à chercher une solution dans la loi, ce que semblent regretter les observateurs de la vie publique.
Dans Libération ce matin on sait déjà que les prochaines mesures dont on ne connait pas le détail, seront insuffisantes puisqu'elles sont prises dans l'urgence d'un scandale. C’est ce que pense aussi le Canard Enchainé qui constate que François Hollande fait exactement ce qu'il reprochait à son prédécesseur Sarkozy qui voulait une loi à chaque fait divers.
François Hollande, plagiaire de Sarkozy : c'est ce qu'on entend dire aussi, pour d'autres raisons, du côté du Front de Gauche ou de la CGT
Ne sommes nous pas tous un peu et plagiaire et plagié.
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