- A la Une de la presse - par Eric Delvaux
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- Ce qui fait débat dans les journaux - par Eric Delvaux
- Un jour sur la toile -par Hélène Chevallier
- Coup de filet chez les Lulzsec. Six membres présumés du groupe de hackers ont été arrêtés ces derniers jours aux Etats-Unis, Irlande, et Grande-Bretagne. Selon les révélations de Fox News, c'est le chef supposé des LulzSec, Sabu, qui serait à l'origine de ces arrestations. L'homme aurait été arrêté secrétement en juin dernier et aurait agit comme taupe pour le FBI pendant plusieurs mois.
- Une Copy Party légale à La Roche sur Yon. Les organisateurs de ce "rassemblement festif", une première mondiale, invite le public à investir la bibliothèque universitaire ce soir à 18 heures. Armés de clés USB, disques durs externes ou smartphones, les visiteurs pourront y copier tout ce dont ils ont envie à condition de ne pas les partager sur Internet. Le but est de sensibiliser à la copie privée, un concept bien mouvementé ces derniers temps. Interview d'Olivier Ertzscheid, maître de conférence à l'université de Nantes et co-organisateur de cette copy party.__
- La chronique politique - par Anna Cabana, Grand Reporter à l'hebdomadaire Le Point
Face à Sarkozy, Fabius tient son rang !
Laurent Fabius a débattu hier soir avec Nicolas Sarkozy sur France 2
Jusqu’à hier soir, le dernier adversaire politique à avoir débattu avec Nicolas Sarkozy, c’était Ségolène Royal et c’était il y a cinq ans. Sauf surprise, il n’y aura pas d’autre débat télévisé entre Sarkozy et un socialiste avant l’entre-deux-tours. C’est dire si c’est une vraie distinction, pour Laurent Fabius, d’avoir été choisi
Choisi par France 2, bien sûr, avec l’aval de François Hollande. Car c’est au nom de Hollande que Fabius a porté la contradiction au président-sortant.
Fabius qui, pendant des décennies, on le sait, fut sans doute le dirigeant socialiste à avoir le plus méprisé Hollande et à en avoir dit le plus de mal – Hollande le lui rendait du reste assez bien -, hé bien Fabius est désormais l’émissaire spécial de celui qu’il surnommait « fraise des bois. » C’est une des ruses dont la politique a le secret.
- Ca rappelle l’histoire d’Alain Juppé avec Nicolas Sarkozy
C’est vrai que Fabius et Juppé semblent condamnés à voir leur trajectoire évoluer parallèlement. Même âge, mêmes études, même destin prometteur, l’un favori de Mitterrand, l’autre fils préféré de Chirac.
L’un comme l’autre ont eu pendant vingt ans des relations conflictuelles avec l’actuelle tête d’affiche de leur camp. Ils sont tous les deux des revenants remis en selle par leur concurrent plus heureux.
Sarkozy a offert à Juppé un poste de ministre d’Etat; Hollande a proclamé publiquement qu’il avait et qu’il aurait besoin de Fabius. Et c’est à ces deux hommes que France 2 a offert, à six semaines d’intervalle, l’occasion d’être intronisé comme le meilleur allié de leur ex meilleur ennemi.
- Allusion au débat entre Juppé et Hollande, le 26 janvier ?
Absolument. Et la comparaison entre ce débat et celui d’hier soir est sans appel. Fabius a porté beau hier soir, bien plus que face à Sarkozy que Juppé face à Hollande fin janvier.
Autant Juppé s’était fait mené par le bout de l’ego par Hollande au point de paraître se fossiliser dans une raideur orgueilleuse et technocratique, autant Fabius a su dompter son arrogance pour opposer à la pugnacité de Sarkozy un flegme implacable et une ironie efficace.
Ce fut de la belle escrime, avec beaucoup de coups portés et presque autant de coups parés. Au final, aucun ne l’a vraiment emporté. C’est en soi, pour Fabius, une jolie performance.
Une chronique en partenariat avec l'hebdomadaire Le Point
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