

Arnaud Daguin ouvre une parenthèse en santé. Les auditeurs d’inter connaissent son « coup de lame » du dimanche chez l’ami François Régis Gaudry, et cette semaine dans le 7/9, Arnaud Daguin pose sa fourchette et son couteau pour parler bouffe et santé….
Eh oui Nicolas, je voudrais en profiter, de cette parenthèse, pour vous parler de Santé ! Ouvrir une “parenthèse en santé” en quelque sorte.
Eh bien Arnaud. Ouvrez la !
Très cher Nicolas et vous, bien aimés auditeurs… Comment ça va la petite santé?
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Pourquoi “petite”, d’ailleurs? Si nous parlions plutôt de la “grande santé”, c’est à dire de ce que de plus en plus de gens appellent La Santé Unique.
Et oui, il devient de plus en plus évident, au gré des avancées de la science, que notre petite santé perso ne saurait être déconnectée de celle des animaux, de celle des plantes qu’ils mangent et de la santé des sols qui les portent.
Nous, les humains - pas plus que les animaux ni les végétaux - ne fonctionnons jamais de façon autonome
Nous sommes les fruits d’une symbiose perpétuelle entre des champignons, des bactéries, des acariens, des algues et nos cellules.
Le professeur Marc André Selosse nous en parle formidablement dans son ouvrage : Jamais seuls paru récemment chez Actes Sud.
Chacun de nous est un petit univers foisonnant
Au dedans et au dehors, ça grouille… Notre santé n’est rien d’autre que l’équilibre, l’harmonie, le statuquo permanent entre tous les habitants de ce petit univers.
Et là, on comprend bien que cette harmonie dépend grandement de ce que l’on y ajoute tous les jours…
En mangeant par exemple. Car ce que nous mangeons nous constitue, ce n’est pas un simple tas de calories à brûler.
Ce que nous mangeons et buvons, c’est le vivant du monde qui vient s’ajouter à notre vivant à nous.
Les champignons du levain d’un bon pain, les ferments d’un bon fromage au lait cru, la, minéralité d’une bonne farine nous fabriquent en permanence.
Nous sommes la somme… de ce que nous mangeons…
Absolument mon cher, la somme en temps réel de ce qui vient s’ajouter à nous et de ce que nous expulsons. D’où l’importance cruciale de la nature du manger et du boire. Notre petit Vivant à nous a un besoin essentiel du grand Vivant du monde, or depuis plus d’un siècle nos systèmes, agricole et alimentaire, ne vont pas vraiment dans ce sens.
Heureusement, ça change! Nous voilà de plus en plus nombreux à prendre conscience que cette “Grande Santé”, cette Santé Unique donc, ne peut se fonder que sur des sols agricoles pleins de vie
Que vive l’agroécologie et… Bonne santé à tous!
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