La culture française banalise-t-elle le viol ?

Grande marche féministe contre les violences sexistes a Paris un an après la vague #MeToo le 24 novembre 2018.
Grande marche féministe contre les violences sexistes a Paris un an après la vague #MeToo le 24 novembre 2018. ©AFP - BENOIT DURAND / HANS LUCAS
Grande marche féministe contre les violences sexistes a Paris un an après la vague #MeToo le 24 novembre 2018. ©AFP - BENOIT DURAND / HANS LUCAS
Grande marche féministe contre les violences sexistes a Paris un an après la vague #MeToo le 24 novembre 2018. ©AFP - BENOIT DURAND / HANS LUCAS
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Peut-on parler d'une culture du viol à la française ? Cette expression qu'on entend de plus en plus depuis #MeToo qui englobe ces idées reçues sur les violeurs, les victimes et les viols comme cette idée répandue qu'une femme qui dit non à un homme ne le pense pas vraiment.

Avec
  • Philippe-Henry Honegger Avocat pénaliste au barreau de Paris
  • Valérie Reyrobert Responsable de la modération chez Concileo, modérateur de communautés interactives
  • Sylvie Le Bihan Auteure

Mais quelle idée de vouloir consacrer un débat à la culture du viol ? Comment peut-il y avoir un quelconque désaccord sur le sujet ? Evidemment que le viol est un crime, évidemment que c’est abominable. Mais si la victime était court vêtue au moment des faits ? Et si elle avait accepté de boire un verre chez l’agresseur ? Est-on sûr que tout le monde trouvera ça toujours aussi grave ? 

Les idées reçues, les préjugés autour des violences sexuelles, c’est ce qu’on appelle la culture du viol. Quel est le poids de cette culture du viol ? Les mouvements #MeToo et #Balancetonporc y ont-ils changé quelque chose ? Y a-t-il une culture du viol typiquement française ? Mais on peut également se demander si la lutte contre ces préjugés ne risque-t-elle pas d’enfermer les femmes dans le rôle de victime ? Est-ce le premier pas vers une forme de puritanisme ? 

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