Vers une "benallisation" de l'usage de la force?

Photo Twitter via @BruneauNath
Photo Twitter via @BruneauNath - Nathalie Bruneau
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Bilan sur les méthodes de maintien de l'ordre en 2018 avec Sébastien Roché, politologue, directeur de recherche au CNRS, spécialiste du lien police/population, et auteur, en 2016, « De la police en démocratie » (Editions Grasset).

Alors qu’en marge des mobilisations Gilets Jaunes des graffitis fleurissent pour dénoncer « la Benallisation des violences policières », les (rares) chiffres montrent clairement une banalisation de l’usage de la force (publique) : 8000 lacrymogènes, 1193 LBD-40 et 1040 grenades de désencerclement ont été tirées pour la seule journée du 1er décembre 2018, soit plus que dans toute l’année 2017 - une année déjà plutôt mouvementée socialement. 

A se demander si le maintien de l’ordre n’aurait pas remplacé la gestion politique des troubles sociaux.

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En recoupant des analyses européennes, Sébastian Roché constate que le bilan n’est pas bon pour les forces de l’ordre françaises : elles sont classées dans le dernier tiers des polices européennes en termes de satisfaction des usagers. Car la peur du gendarme, fut-il « robocop », ne suffit pas et son efficacité dépend de la confiance ces citoyens.

Un reportage de Giv Anquetil. 

Programmation musicale

"Marche des CRS" B.O.F Moi y'en a vouloir des sous, Jean Yanne (1973)"Mon policier" Petit Peuple"La matraque" Marie-Paule Belle 

Les liens 

De la police en démocratie, Sebastian Roché (Editions Grasset)