Philippe Claudel : "L'éclectisme est quelque chose qui me caractérise et me définit"

Philippe Claudel, écrivain, cinéaste et dramaturge ©Getty - Alessandra Benedetti/Corbis

Philippe Claudel : "L'éclectisme est quelque chose qui me caractérise et me définit"

Dimanche 20 janvier 2019

Philippe Claudel, écrivain, cinéaste et dramaturge ©Getty - Alessandra Benedetti/Corbis

Il a beau être juré de l'éminente Académie Goncourt, il ne vit pas à Paris mais en Lorraine, là où il est né, là où il a grandi, là où il partage sa vie, dit-il « avec la même femme depuis toujours ».

On devine chez Philippe Claudel l’envie de ne pas être loin des autres, de vivre au milieu de ses semblables, pour s’inspirer, pour témoigner, peut-être. Pourtant, sa prose et son cinéma ne penchent pas vers le documentaire mais la fiction. « Les âmes grises », « Le rapport de Brodeck », le film « Une Enfance »… La fiction pour parler de l’enfance, de la guerre, du comportement humain dans des moments de crise, parler de ceux qui s’exilent et de ceux qui les accueillent ou pas. Chez lui, on peut être héros ou salaud (lisez « L’Archipel du chien ») et pour mieux connaître encore sa vision des relations humaines, lisez, chez Stock, ou voyez sa pièce « Compromis », au théâtre des Nouveautés, à Paris, portrait d’une amitié virile où tous les coups sont permis.

Bienvenue dans le Grand Atelier de Philippe Claudel.

Simon Ceccaldi, Fançois Guennoc, Philippe Claudel, Mathias Wargon et William Ropp
© Radio France - Vincent Josse

Avec :

François Guennoc, vice-président de l' Auberge des Migrants

Yves Ravey, écrivain, lauréat du prix Marcel-Aymé en 2004 pour Le Drap (Editions de Minuit)

Simon Ceccaldi, artisan coutelier, Coutellerie Ceccaldi

William Ropp, photographe. « Uthiopie», Textes de Philippe Claudel, paru aux Editions de l’Oeil

Mathias Wargon, médecin urgentiste, chef du service des urgences à l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis. Le blog

Reportage dans la boucherie de la Maison Plisson, Place du Marché Saint Honoré à Paris

Reportage d’Elsa Daynac au Musée des Beaux-Arts de Nancy. Dans son premier film « Il y a longtemps que je t’aime », Philippe Claudel y avait filmé les toiles d’Emile Friant, un peintre lorrain de la fin du 19ème siècle auquel il est très attaché. Il aussi consacré un livre à ce peintre : « Au revoir Monsieur Friant » (Stock)