
Toujours à Dijon, en effet, désormais capitale de la grande région Bourgogne–Franche-Comté, une ville qui s’est métamorphosée depuis une quinzaine d’années, puisqu’elle s’est équipée de deux lignes de tramway, elle a piétonnisé une partie du centre historique protégé, elle s’est dotée d’un Zénith, d’une piscine olympique d’un nouveau CHU, d’un centre d’art contemporain… Elle a entrepris la transformation complète de son stade de football, la rénovation de son musée des Beaux-Arts (avec une deuxième phase cette année), et la construction d’une dizaine d’éco-quartiers.
Et encore des projets, avec une Cité internationale de la gastronomie et du vin, pour valoriser le repas gastronomique des Français inscrit sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité, et le vin de Bourgogne.
Pas de repas sans moutarde, bien sûr, la moutarde de Dijon, même si, depuis 2009, il n'existe d'ailleurs plus aucun fabricant de moutarde sur la commune de Dijon-même, depuis le déménagement d'Amora-Maille à Chevigny-Saint-Sauveur. Mais il subsiste un beau magasin ancien rue de la Liberté, en centre-ville : c’est l’ancienne boutique Grey-Poupon, reprise par Maille. Rue de la Liberté, il faut aussi entrer chez Mulot et Petitjean, maison très ancienne dont la spécialité est le pain d’épices. Et pour la crème de cassis, autre emblème savoureux de la capitale régionale, les quatre fabricants sont Lejay-Lagoute, Gabriel Boudier, L’Héritier-Guyot et Briottet. Cette crème de cassis, qui est un digestif, peut bien sûr être associée au bourgogne aligoté pour le fameux kir popularisé par le chanoine.
Nous sommes installés dans le Grand Théâtre de Dijon, une salle semi-circulaire à l’italienne de 700 places construite au début du 19e siècle.
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