
Au sud du département de l’Ardèche, et donc tout près du Gard, Saint-Paul-le-Jeune compte un peu plus de 700 habitants. Ruelles, escaliers, maisons de pierre, jardins en terrasse… Le village est déjà méditerranéen. Saint-Paul-le-Jeune est placée entre Aubenas et Alès.
Saint-Paul , parce que c’était le nom de la paroisse, de l’église. Et le Jeune parce que la commune n’a été créée qu’en 1832, donc bien après la création de la plupart des communes française, à la Révolution. L’exploitation du charbon y a été prospère, au 19° siècle et jusqu’en 1950. Ce charbon était nécessaire pour faire tourner machines à vapeur des filatures et des industries de la vallée du Rhône.
Plusieurs gisements étaient exploités à Banne, avec quatre concessions. Depuis la fermeture des mines, une forêt a pris la place du carreau (le Bois des Bartres). Peu de vestiges subsistent, excepté le magnifique viaduc du Doulovy, ancien pont du chemin de fer des mines de Banne construit en 1876. Ces gisements étaient la continuité du bassin minier d' Alès.
A voir sur le territoire communal, outre ce viaduc : une trentaine de dolmens, monument fréquent dans la basse-Ardèche, comme on le dit parfois.
Aujourd’hui, les activités du pays tournent autour du commerce, de l’agriculture et de l’artisanat. Notamment avec un luthier qui ne fabrique que des instruments de l’Antiquité ou du Moyen-Age. Il s’appelle Benjamin Margotton. Son site internet : http://www.margotton-lutherie.com/
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