Jean-François Copé s'invite à son tour dans la bataille de Forbach.
Le président de l'UMP sera ce soir en meeting dans l'ex cité minière de Moselle, qui sera l'un des points chauds de la campagne... On surveillera notamment le score du numéro 2 du front national, Florian Philippot, qui rêve de s'emparer de cette mairie socialiste…
Jean-François Copé viendra y adouber le tout jeune candidat de l'UMP, 26 ans seulement… Un déplacement qui fait sourire Florian Philippot, qui rappelle que ces dernières semaines, d'autres personnalités de l'UMP (Bruno Le Maire, Guillaume Peltier ou Geoffroy Didier) sont déjà venues sur place. Commentaire amusé du bras droit de Marine Le Pen : « Si ça continue, ils vont transférer le siège de l'UMP à Forbach ».
A Corbeil-Essonnes, pendant les affaires, la campagne continue…
Avec un petit nouveau dans la course à la mairie : Carlos da Silva, député de l'Essonne et très proche de Manuel Valls, il annonce qu'il sera candidat dans l'ancien fief de Serge Dassault. Il devra affronter la concurrence d'au moins deux autres listes de gauche, pour espérer faire vaciller le maire actuel, l'UMP Jean-Pierre Bechter, dauphin de Dassault et visé, comme lui, par une plainte pour association de malfaiteurs.
Direction les Côtes-d'Armor à présent, dans la commune de Meslin, où là, on ne se bouscule pas...
Pas le moindre candidat à l'horizon dans ce village d'un gros millier d'habitants. La maire sortante vient de jeter l'éponge, après quatre mandats successifs. Et son équipe a toutes les peines de monde à lui trouver un remplaçant ou une remplaçante.
Il faut dire que le job n'a rien d'une sinécure, comme l'explique le 1er adjoint Pierrick Théfany, au micro de Johan Moisan de France Bleu Armorique.
Son Pierrick Théfany.
A Meslin comme ailleurs, les candidats ont jusqu'au 6 mars –deux semaines avant le 1er tour- pour se déclarer et surtout constituer leur liste.
Enfin le chiffre du jour.
Au dernier comptage, ils seront 15. 15 ministres à briguer le suffrage des électeurs en mars prochain, de Pierre Moscovici, candidat à Valentigney dans le Doubs, en passant par Michel Sapin à Argenton-sur-Creuse.
Des ministres qui ne seront pas tête de liste, et donc pas maire en cas de victoire, car François Hollande a interdit ce type de cumul à son arrivée à l'Elysée...
Il pourrait tout de même y avoir une exception. Frédéric Cuvillier, le ministre des transports annoncera mi-février s'il veut reconquérir son fief de Boulogne-sur-Mer.
En cas de victoire, il devrait donc logiquement quitter le gouvernement lors d'un mini-remaniement.
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