C'est non loin de la mer, à proximité du parc Borély, que s'ouvre la première émission de l'été au Ballet National de Marseille. A sa tête depuis le mois de septembre, le collectif (La)Horde. Trois jeunes artistes à qui Anna Sigalevitch tend son micro pour la première, pour parler danse, création et engagement.
- (La)Horde Collectif d'artistes français à l'origine du phénomène danse post-internet
Les invités : le collectif d'artistes (La)Horde
Marine Brutti et Jonathan Debrouwer sont issus des arts décoratifs, Arthur Harel du champ chorégraphique : tous les trois, ils forment depuis 2013 le collectif (La)Horde qui place la danse et le corps en mouvement au cœur de sa création. Les trois artistes ont pris la direction du Ballet National de Marseille le 2 septembre 2019, avec un projet orienté vers la jeunesse et le numérique.
Le collectif réalise un premier court métrage en 2015, « Novaciéries », sur le thème des danses post-internet à l'issue de leur rencontre avec différentes communautés en ligne. En 2017, ils se font connaître en un temps record avec une pièce documentaire réalisée avec de jeunes danseurs de jumpstyle, To Da Bone, qui met en scène la révolte intime de la jeunesse et interroge le rôle des réseaux sociaux. L'année suivante, ils collaborent avec la chanteuse et performeuse Christine & The Queens, en prenant la direction artistique de ses concerts pour la tournée de son dernier album Damn, dis-moi. Cette année enfin, à l'invitation du théâtre du Châtelet à Paris, le collectif travaille en collaboration avec Rone, figure emblématique de la scène électronique française, dans la pièce Room with a view - qui célèbre la nuit, la transe et la danse ; mais qui se pense aussi comme un acte de résistance face à l'urgence climatique autour du thème de l'effondrement.
Le collectif (La)Horde participera au Festival après, demain, le premier festival en ligne du Théâtre du Châtelet qui se tiendra du 2 au 12 juillet. Le clip de Room with a view sera notamment diffusé le 8 juillet en exclusivité dans le cadre du festival.
A la rencontre du réalisateur Emmanuel Mouret
Le réalisateur marseillais Emmanuel Mouret nous a ému en 2018 avec Mademoiselle de Joncquières. Son dernier film Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait avec Camélia Jordana, Niels Schneider et Vincent Macaigne fait partie de la Sélection Officielle de Cannes 2020. Il raconte l’histoire de Daphné, enceinte de trois mois, en vacances à la campagne avec son compagnon François. Celui-ci doit s’absenter pour son travail et elle se retrouve seule pour accueillir Maxime, son cousin, qu’elle n’avait jamais rencontré. Pendant quatre jours, en attendant le retour de François, Daphné et Maxime font connaissance et se confient. Anna Sigalevitch a rencontré le cinéaste ce matin.
Dans le journal de la culture du lundi 29 juin 2020
- L'Orchestre Philharmonique de Strasbourg, dirigé par le chef slovène Marko Letonja, retrouve enfin son public demain soir à 20 heures. Pour ces grandes retrouvailles, les spectateurs masqués ont le droit à une programmation qui court sur trois siècles et fait appel à tous les pupitres de l’orchestre dans des formations variées, de Copland à Debussy en passant par Queen et un arrangement pour violoncelles de Bohemian Rhapsodie - un avant-goût des propositions très éclectiques de la saison prochaine.
- Depuis ce matin, le Mucem accueille de nouveau les visiteurs masqués tous les jours, de 10h à 20h, sauf le mardi. Plusieurs expositions sont à découvrir, donc une sur cinq vêtements qui ont traversé le temps et les modes : le débardeur, le bleu de travail, le kilt, les espadrilles et le jogging. Le musée marseillais propose un parcours autour 200 pièces de textile en dialogue avec des dessins, des films, et des archives, de quoi se rappeler que les vêtements constituent un patrimoine vivant dont on aurait tort de sous-estimer l’épaisseur historique et symbolique.
Programmation musicale
- Alain Bashung - Le Sud
- Prince Fatty - Take me as I am
- Djeudjoah - Caipirinha
L'équipe
- Production
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- Réalisation
- Autre