Léa Seydoux, entre Roubaix et Hollywood

Entre films d’auteur et sagas de blockbusters, Léa Seydoux ne se laisse pas intimider par les grands écarts et cultive son propre mystère. Enfant du cinéma, elle a été façonnée par ses rôles tout autant qu’elle les a façonnés, sans jamais se laisser étiqueter ou enfermer. Elle n’a de cesse de fuir et de rechercher le regard, tout en interrogeant constamment son propre travail, entre cinéma d'auteur et cinéma populaire. Sensualité abrupte, séduction animale, Léa Seydoux bouscule aussi les codes du genre, se situant toujours dans un entre-deux : féminité et masculinité. 

« Je ne crois pas à la notion de personnage. Je pense qu’un acteur est un créateur. »

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Elle campera ainsi une femme mystérieuse, désocialisée et alcoolique, suspectée du meurtre de sa voisine, dans l’un des films les plus attendus de la rentrée : le polar haletant d’Arnaud Desplechin Roubaix, une lumière(Le Pacte), à l’affiche le 21 août_._ Elle incarnera également pour la seconde fois une James Bond Girl glaciale dans le 25e volet de la saga, réalisé par l’Américain Cary Fukunaga, dont la date de sortie est prévue pour avril 2020. 

Dans le journal de la culture du 29 juillet :

• Derniers jours pour découvrir l'exposition organisée par les fondateurs de la revue d'art "Hey ! Modern art & pop culture" à la Halle Saint Pierre jusqu'au 2 août.
• Mercredi prochain, quatre films de Raul Ruiz, quatre collaborations avec Catherine Deneuve, ressortent en salles en version restaurée, notamment le monument Les Mystères de Lisbonne !
• Jusqu'au 18 août, tous les plus grands pianistes, dont Shani Diluka se succèdent au festival de la Roque d'Anthéron, dans Les Bouches-du-Rhône. 

Programmation musicale : 

• J'ai rendez-vous avec vous, Georges Brassens
• Doin'time, Lana Del Rey
• Le fleuve doux, Keren Ann