

Nos critiques ont-ils aimé "Avengers" d'Anthony et Joe Russo, "Otages à Entebbe" de José Padilha, "Amoureux de ma femme" de Daniel Auteuil, "Comme des rois" de Xabi Molia, "Foxtrot" de Samuel Maoz, "Transit" de Christian Petzold, "La route sauvage" d'Andrew Haigh ?
Pour en parler, Jérôme Garcin s'est entouré de Xavier Leherpeur (7ème Obsession), Charlotte Lipinska (Vanity Fair), Pierre Murat (Télérama) et Danièle Heymann (Bande à part).
► A noter que les différents avis échangés autour des films critiqués au Masque et la Plume sont à retrouver ici
« Avengers : Infinity War », d'Anthony et Joe Russo
Le troisième Avengers : Infinity War d’Anthony et de Joe Russo, le nouveau et très coûteux blockbuster des studios Marvel, 19e de la franchise, et dont le budget est historique : 480 millions de dollars.
Les Avengers et leurs alliés vont devoir neutraliser le redoutable et tyrannique Thanos (Josh Brolin) avant que son attaque éclair ne conduise à la destruction complète de l’univers. Avec notamment Mark Ruffalo, Scarlett Johansonn, Tom Holland, Robert Downey Jr, Karen Gillan ou encore Chris Pratt.
2h30 de combats XXL, où l’on croise aussi bien Spider-man qu’Iron Man et Thor que la veuve noire...
"Avengers" d'Anthony et Joe Russo : les critiques du Masque et la Plume
8 min
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« Otages à Entebbe », de José Padilha
José Padilha, le réalisateur brésilien de Troupe d’élite et du remake de RoboCop raconte le détournement, le 27 juin 1976, du vol Air France en provenance de Tel Aviv, via Athènes, et en route vers Paris.
Il transporte 246 passagers et 12 membres d'équipage. Les quatre terroristes, deux membres du Front populaire de libération de la Palestine et deux Allemands, dont le bras droit de Carlos, détournent le vol vers Entebbe en Ouganda et réclament la libération de 53 prisonniers palestiniens. Israël lance aussitôt l’opération Entebbe pour sauver les otages.
Avec Daniel Brühl et Rosamund Pike dans les rôles des terroristes allemands, l’anglais Eddie Marsan en Shimon Peres, Lior Ashkenazi en Yitzhak Rabin.
Ça dure 1h47 et l’action finale, entrecoupée d’une chorégraphie d’Ohad Naharin, crée un drôle de malaise...
"Otages à Entebbe" de José Padilha : les critiques du Masque et la Plume
6 min
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« Amoureux de ma femme », de Daniel Auteuil
Il y a deux ans, au Théâtre de Paris, Daniel Auteuil jouait et mettait en scène une pièce de Florian Zeller, L’Envers du décor. Il y jouait Daniel, un éditeur qui convainc sa femme Isabelle (c’était Valérie Bonneton) d’inviter à dîner leur ami Patrick et sa nouvelle et ravissante compagne Emma, pour laquelle il a quitté sa femme. Un couple qui fait vaciller celui de Daniel et Isabelle. La pièce aux accents boulevardiers valait, comme souvent chez Zeller, pour ses apartés et ses non-dits. Rien de tel dans Amoureux de ma femme, l’adaptation au cinéma, toujours par Daniel Auteuil, de la pièce de Zeller.
Cette fois Daniel Auteuil est marié à Sandrine Kiberlain, et dans le rôle du copain, c’est Gérard Depardieu, flanqué de la jeune espagnole Adriana Ugarte, qui tape dans l’œil d’Auteuil. La pièce nous avait préservés de la vulgarité. Ce n’est pas le cas du film...
"Amoureux de ma femme" de Daniel Auteuil : les critiques du Masque et la Plume
5 min
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« Comme des rois », de Xabi Molia
Comme des rois, le troisième film de l’écrivain Xabi Molia (Bayonnais de 40 ans, auteur de Fourbi et Reprise des hostilités), avec Kad Merad, Kacey Muttet Klein, Sylvie Testud.
Kad Merad y est Joseph, le roi de l’escroquerie, qui est menacé d’être expulsé de son appartement. Il enseigne à son fils Micka (Kacey Muttet Klein), qui rêve de devenir comédien, l’arnaque au porte-à-porte. Ou comment, par exemple, refourguer du pinard trafiqué à des mères au foyer. Un portrait assez touchant de la relation père-fils.
"Comme des rois" de Xabi Molia : les critiques du Masque et la Plume
5 min
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« Foxtrot », de Samuel Maoz
Le film, qui a reçu le Grand prix du jury à la Mostra, commence à Tel Aviv. Deux officiers sonnent à une porte. Ils viennent annoncer à un couple, Dafna et Michael, la mort de leur enfant, Yonathan. Il allait avoir 20 ans et faisait son service militaire sur la ligne de démarcation. La mère s’écroule, le père exige qu’on lui rende le corps de son fils. Il veut comprendre comment et pourquoi il est mort (on ne le saura que dans le dernier plan). Le deuxième chapitre de ce film conçu comme une tragédie grecque en trois actes, c’est la vie quotidienne et absurde de Yonathan à un checkpoint perdu dans le désert, où passent surtout des chameaux. Et où va se dérouler une scène dramatique qui a fait dire à la ministre israélienne de la Culture que ce film « salissait l’image de l’armée ».
Disons plutôt que ce cinéaste ose faire danser ensemble l’horreur et le burlesque, la mort et l’humour, et même la Torah et Play Boy...
"Foxtrot" de Samuel Maoz : les critiques du Masque et la Plume
3 min
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« Transit », de Christian Petzold
Un film de l’Allemand Christian Petzold à qui on doit Phoenix et Barbara. Et c’est avec Franz Rogowski, Godehard Giese et Paula Beer, qui était impressionnante dans Frantz de François Ozon.
Dans les premières images, on a un choc. On est à Marseille, aujourd’hui, on y voit même le fameux Mucem, mais la ville s’apprête à être occupée par les fascistes et les flics, de futurs excellents collabos, pourchassent les réfugiés rêvant d’embarquer pour l’Amérique. En fait, Christian Petzold transpose de nos jours le roman autobiographique d’Anna Seghers : allemande, juive et communiste, elle avait tenté de faire libérer son mari, interné au camp du Vernet et, en 1941, avait embarqué à Marseille pour gagner le Mexique.
Dans Transit, un Allemand, Georg (Franz Rogowski), vole les papiers d’identité d’un écrivain allemand, Weidel, dans l’hôtel marseillais où il s’est suicidé. Avec ses papiers, il compte bien partir pour le Mexique avant l’arrivée des fascistes. Les choses vont se compliquer quand il va rencontrer l’ex-femme de Weidel, c’est Paula Beer, qui recherche son mari, qu’elle croit toujours vivant. Un récit raconté en voix off par Jean-Pierre Darroussin.
Une version contemporaine de Marseille sous l’Occupation...
"Transit" de Christian Petzold : les critiques du Masque et la Plume
5 min
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« La route sauvage », d'Andrew Haigh
Avec autant de chevaux, mais très loin du film de Chloé Zao, The Rider, voici La route sauvage, du Britannique Andrew Haig, d’après le roman de Willy Vlautin, avec Charlie Plummer, Steve Buscemi, Chloë Sevigny.
La longue histoire (2h) d’un garçon de 15 ans en cavale : Charley Thompson, qui bosse dans l’Oregon, chez un entraîneur de chevaux de course et se prend d’affection pour un pur-sang (Lean on Pete) en fin de carrière et promis au couteau. C’est avec lui qu’il va s’enfuir pour tenter de retrouver dans le Wyoming une tante lointaine qui lui donnerait le foyer qu’il n’a jamais eu. Soit 2000 km de route dans un pick-up volé qui tracte le van chargé du vieux cheval...
"La route sauvage" d'Andrew Haigh : les critiques du Masque et la Plume
7 min
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Les conseils
- Charlotte Lipinska : Senses 1&2, de Ryusuke Hamaguchi.
- Danièle Heymann : Huit heures ne font pas un jour, série de R. W. Fassbinder (Carlotta) et la rétrospective qui lui est consacrée à la Cinémathèque française.
- Jérôme Garcin : Dictionnaire amoureux du Festival de Cannes, de Gilles Jacob (Plon).
- Xavier Leherpeur : Takara, la nuit où j'ai nagé, de Damien Manivel et Kohei Igarashi.
- Pierre Murat : La Révolution silencieuse, de Lars Kraume.
Prochain enregistrement le jeudi 24 mai
Vous souhaitez assister au Masque et la Plume ? Les dates et programmes des prochains enregistrements sont indiqués ici (places gratuites)
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