

Nos critiques Sophie Avon (Sud-Ouest), Eric Neuhoff (Le Figaro), Pierre Murat (Télérama), et Xavier Leherpeur (7ème Obsession) ont-ils aimé "Photo de Famille", "Première année", "Mademoiselle de Joncquières", "Invasion", "Le Pape François" et "Whitney" ?
► A noter que les différents avis échangés autour des films critiqués du Masque et la Plume sont à retrouver ici
« Invasion », Kiyoshi Kurosawa
Où l’on voit le ciel de Tokyo s’obscurcir, les humains perdre leurs émotions et les extra-terrestres préparer leur invasion.
Au début, une jeune ouvrière remarque que son mari, qui travaille à l’hôpital, devient très étrange et souffre du bras droit. Tandis qu’une de ses collègues tient son père pour un fantôme. Les victimes d’une mystérieuse emprise vont se multiplier autour d’elle. Déguisés en humains, les extraterrestres posent leur doigt sur le front des victimes qui sont, aussitôt, déshumanisées, décervelées... Et il pleut, il n’arrête pas de pleuvoir.
"Invasion" de Kiyoshi Kurosawa - les critique du Masque et la Plume
7 min
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« Photo de Famille », Cécilia Rouaud
Voici le deuxième film de Cécilia Rouaud, avec Vanessa Paradis, Camille Cottin, Pierre Deladonchamps, Jean-Pierre Bacri et Chantal Lauby.
Bacri et Lauby ont trois enfants : Gabrielle ( Vanessa Paradis) qui fait la manche en statue dorée et honte à son ado de fils ; Elsa ( Camille Cottin), qui crève de ne pouvoir être enceinte, et Mao ( Pierre Deladonchamps), un game designer qui veut mettre fin à ses jours en se jetant dans la Seine. Trois enfants, dont les parents soixante-huitards ont raté l’éducation, qui s’évitent soigneusement. Ils se retrouvent que pour s’occuper de leur grand-mère Alzheimer et se souvenir de la maison de vacances, aujourd’hui vendue, où ils furent si heureux. Une comédie légère sur la famille décomposée.
"Photo de famille" de Cécilia Rouaud - les critique du Masque et la Plume
8 min
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« Première année », Thomas Lilti
Un film du cinéaste et médecin Thomas Lilti, qui a déjà réalisé Hippocrate (2014) et Médecin de campagne (2016).
Dans ce film, il décrit la première année de fac de médecine, au terme de laquelle un impitoyable concours offre ou refuse aux étudiants le droit d’apprendre à soigner. Il suit deux étudiants devenus amis : Antoine ( Vincent Lacoste), qui tente ce concours pour la troisième fois, et Benjamin ( William Lebghil), qui est fils de médecin et vient d’avoir son bac. Le film raconte leur préparation à l’épreuve finale, qui ressemble à une version folle de Questions pour un champion.
Selon Thomas Lilti, la première année de médecine est fondée sur la compétitivité à tout crin, la rivalité, la performance.
« Première année », Thomas Lilti - les critique du Masque et la Plume
9 min
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► LIRE l'essentiel des critiques échangées sur ce film
« Mademoiselle de Joncquières », Emmanuel Mouret
L’adaptation d’un passage de Jacques le Fataliste, le roman philosophique de Diderot, par Emmanuel Mouret, le cinéaste de L’art d’aimer et de Caprice qui, pour la première fois, s’essaie au film à costumes. Des costumes qui vont très bien à Cécile de France et à Édouard Baer (que vous retrouverez ce soir en direct, de 22h à minuit, pour Lumières dans la nuit, sa nouvelle émission d’Inter).
Madame de La Pommeraye (Cécile de France) est une jeune veuve qui s’est retirée du monde, mais a fini par céder aux avances du très libertin marquis des Arcis (Edouard Baer). Jusqu’au jour où elle découvre que le marquis s’est lassé de leur idylle. Elle décide alors de se venger avec la complicité de Mademoiselle de Joncquières, jouée par Alice Isaaz, et de la mère de cette dernière, qui sont ce qu’on appelait alors des femmes de petite vertu.
On est dans le XVIIIe siècle des Liaisons dangereuses, que Mouret filme avec une simplicité frontale, très rohmérienne, et par tableaux successifs, comme pour mieux faire entendre la rhétorique de l’époque où excellent Cécile de France et Edouard Baer.
« Mademoiselle de Joncquières », Emmanuel Mouret - les critique du Masque et la Plume
8 min
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« Le Pape François », Wim Wenders
Le Pape François, un homme de parole : un film produit par le Vatican et réalisé par Wim Wenders, le cinéaste de Paris-Texas et des Ailes du désir. Un portrait hagiographique du 266e Souverain Pontife et premier d’Amérique du Sud, héritier direct, selon Wenders, de François d’Assise.
Le film est construit autour des entretiens en espagnol que le pape, plein cadre et face caméra, a accordés à Wenders, sur les sujets habituels : l’avenir de la planète, les victimes des guerres, la pauvreté dans le monde, la place des femmes dans l’Eglise, le scandale des prêtres pédophiles... Bref, ce n’est ni une enquête ni un documentaire critique, c’est, selon les propres mots de Wim Wenders « un film d’amour ».
"Le Pape, un homme de parole" de Wim Wenders - les critique du Masque et la Plume
7 min
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« Whitney », Kevin Macdonald
Autre doc, mais sur une figure moins christique (encore que...) : Whitney, le documentaire consacré par Kevin McDonald, le réalisateur du Dernier Roi d’Ecosse à la reine Whitney Houston, icône pop disparue en 2012, à 48 ans, d’une overdose de médocs et surtout de coke.
Récit de son enfance, pavée de traumatismes (dont l’agression sexuelle commise par sa cousine Dee Dee Warwick), de ses amours tempétueuses et bi, de sa carrière et, derrière les 200 millions d’albums vendus, de sa descente aux enfers. Portrait aussi d’une femme devenue un symbole national après avoir, en 1991, interprété, façon gospel, l’hymne américain lors du SuperBowl. Bref, sur l’héroïne de Bodyguard, un doc classique qui mêle images d’archives et témoignages de ses proches.
"Whitney" de Kevin Macdonald - les critique du Masque et la Plume
4 min
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Conseils
- Pierre Murat : Dovlatov, d'Alexey German Jr.
- Eric Neuhoff : Le Célibataire, d'Antonio Pietrangeli.
- Sophie Avon : Leave No Trace, de Debra Granik.
- Xavier Leherpeur : Thunder Road, de Jim Cummings (II).
Prochain enregistrement le jeudi 20 septembre
Vous souhaitez assister au Masque et la Plume ? Les dates et programmes des prochains enregistrements sont indiqués ici (places gratuites)
L'équipe
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