Faut-il lire Françoise Sagan, Patrick Modiano, Leonora Miano, Santiago Amigorena et Monica Sabolo ?

Une sélection pour un début d'automne livresque
Une sélection pour un début d'automne livresque  ©Getty - Margarita Kirova / EyeEm
Une sélection pour un début d'automne livresque ©Getty - Margarita Kirova / EyeEm
Une sélection pour un début d'automne livresque ©Getty - Margarita Kirova / EyeEm
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Les critiques ont lu "Encre sympathique", de Patrick Modiano, "Les Quatre coins du cœur", de Françoise Sagan, "Eden", de Monica Sabolo, "Rouge impératrice", de Leonora Miano, "Le Ghetto intérieur", de Santiago Amigorena. Qu'en ont-ils pensé ?

Avec vos fidèles critiques : 

  • Olivia de Lamberterie (Elle), 
  • Nelly Kapriélian (Inrockuptibles)
  • Patricia Martin (France Inter)
  • Arnaud Viviant (Transfuge) 

« Encre sympathique », de Patrick Modiano

"Encre sympathique", de Patrick Modiano : les critiques du Masque et la Plume

6 min

Chez Gallimard

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Le narrateur, Jean Eyben, a 20 ans quand il est engagé dans une agence parisienne de détectives privés. On est alors au milieu des années 1960. Première mission pour Jean : retrouver, dans le 15e arrondissement de Paris, une certaine Noëlle Lefebvre, qui a disparu d’un jour à l’autre. 

De poste restante en appartement vide, il réussit à reconstituer le probable parcours de cette jeune Savoyarde « montée » à la capitale. L’enquête de Jean va traverser le temps et se terminer à Rome. 

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« Les quatre coins du cœur », de Françoise Sagan

"Les quatre coins du coeur", de Françoise Sagan : les critiques du Masque et la Plume

8 min

Chez Plon

15 ans après la mort de Françoise Sagan, voici un roman préfacé par son fils, Denis Westhoff, qui dit avoir « lissé » le texte, comblé les trous et réécrit quelques passages. L’histoire se passe en Touraine, dans une maison, La Cressonnade, où habite la famille Cresson, qui a fait fortune dans le bien nommé cresson. À la tête de la dynastie, Henri, le patriarche. Son fils, Ludovic, un ancien play-boy qui est devenu lui aussi un légume après un grave accident de la route – c’est sa femme, Marie-Laure, qui conduisait la voiture. La mère de cette dernière, Fanny, débarque alors à la Cressonnade, et aussitôt, Ludovic tombe amoureux de sa belle-mère. 

Quant à l’écriture, on peine à y retrouver Sagan...

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« Eden », de Monica Sabolo 

"Eden", de Monica Sabolo : les critiques du Masque et la Plume

6 min

Chez Gallimard

Un livre qui nous entraîne dans une réserve indienne d’Amérique du Nord et une terrible histoire de vengeance. Un père et sa fille de 15 ans, Lucy, s’installent dans cette région reculée du monde, à la lisière d’une forêt. Une forêt où Lucy s’aventure et où rôdent des esprits. L’histoire est racontée par Nita, une Amérindienne. Autour des deux filles tournent des garçons. Et puis un jour, Lucy est retrouvée dans la forêt, toute nue, violée, en sang et le corps strié de griffures. 

Griffures d’homme ou d’animal ? La vengeance des femmes sera terrible. 

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« Rouge impératrice », de Leonora Miano

"Rouge impératrice", de Leonora Miano : les critiques du Masque et la Plume

9 min

Chez Grasset

Un roman qui se déroule en 2124, à Katiopa, un continent africain et prospère, où le chef de l’Etat Illunga et Boya, une « femme-flamme » qui enseigne à l’université filent le parfait amour. Boya a choisi de tendre la main à tous les réfugiés venus d’Europe. Car, en un siècle, la donne s’est inversée et les migrants sont blancs. Descendants d’immigrés français, ils ont quitté leur pays parce qu’ils s’estimaient menacés dans leur intégrité par les migrants venus d’Afrique. Mais si Boya veut les accueillir, le président Illunga, lui, veut les expulser.      

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« Le ghetto intérieur », de Santiago Amigorena

"Le ghetto intérieur", de Santiago Amigorena : les critiques du Masque et la Plume

8 min

Chez POL

Né à Buenos Aires, l’auteur du « Premier amour » prend aujourd’hui à son compte le drame et la culpabilité qui ont frappé son grand-père, Vicente Rosenberg. Cet ancien capitaine de l’armée polonaise, avait décidé, en 1928, d’émigrer en Argentine, où il avait fondé une famille et s’était enrichi en vendant des meubles. Tout en négligeant de répondre aux lettres de sa mère, restée à Varsovie avec son autre fils. Et puis, à partir de 1940, des bateaux ont déversé dans les ports d’Amérique latine des foules de réfugiés fuyant l’Europe. Vincente a été rattrapé par ce qu’il croyait pouvoir ignorer : le nazisme et la destruction des juifs. À partir de cet instant, il s’enferma dans le silence, dans le « ghetto intérieur » du titre. 

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Les conseils de lecture des critiques du Masque

Prochain enregistrement le jeudi 24 octobre

Au programme du théâtre avec les critiques Fabienne Pascaud (Télérama), Armelle Héliot (Figaroscope), Vincent Josse (France Inter) et Jacques Nerson (L’Obs).

  • « La Vie de Galilée », Bertolt Brecht/ Claudia Stavisky (La Scala et en tournée)
  • « Le Malade imaginaire » Molière/Claude Stratz (Comédie française en tournée jusqu’au 19 décembre, puis Marigny)
  • « N’écoutez pas mesdames », Sacha Guitry/Nicolas Briançon (La Michodière)
  • « En garde à vue » John Wainwright/Charles Tordjman (Hébertot)
  • « L’heureux stratagème », Marivaux/Ladislas Chollat (Edouard 7)
  • « Pour un oui pour un non », Nathalie Sarraute/Tristan Le Doze (Abbesses)
  • « Les Naufragés », Patrick Declerck/Emmanuel Meirieu et « La fin de l’homme rouge », Svetlana Aliexievitch/ Emmanuel Meirieu (Bouffes du Nord et en tournée).

Et du cinéma avec les critiques Charlotte Lipinska (Vanity Fair), Jean-Marc Lalanne (Inrockuptibles), Xavier Leherpeur (7èmeObsession) et Michel Ciment (Positif)

  • « Matthias et Maxime », Xavier Dolan
  • « Hors normes », Eric Tolédano-Olivier Nakache
  • « Sorry We Missed You », Ken Loach
  • « Camille », Boris Lojkine
  • « Martin Eden », Pietro Marcello
  • « Maléfique : le pouvoir du mal », Joachim Ronning
  • « Terminator : Dark Fate », Tim Miller

L'équipe