"Jurassic World", "Trois visages", "Je vais mieux", "Volontaire"… Critiques des films à voir (ou pas)

Qu'aller voir au cinéma en ce moment ? Nos critiques vous conseillent
Qu'aller voir au cinéma en ce moment ? Nos critiques vous conseillent ©Getty - 	Lucas Pereira / EyeEm
Qu'aller voir au cinéma en ce moment ? Nos critiques vous conseillent ©Getty - Lucas Pereira / EyeEm
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Nos critiques ont-ils aimé "Jurassic World" de Juan Antonio Bayona, "Trois visages" de Jafar Panahi, "Je vais mieux" de Jean-Pierre Améris, "Volontaire" d'Hélène Fillières, "Une questiona privata" de Vittorio et Paolo Taviani, "Le Book Club" de Bill Holderman, "L’extraordinaire voyage du Fakir" de Ken Scott ?

Pour en débattre, Jérôme Garcin s'est entouré de Charlotte Lipinska (Vanity Fair), Eric Neuhoff (Le Figaro),  Xavier Leherpeur (7ème Obsession) et Pierre Murat (Télérama).

► A noter que les différents avis échangés autour des films critiqués au Masque et la Plume sont à retrouver ici

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« Jurassic World : Fallen Kingdom », Juan Antonio Bayona

Jurassic World : "Fallen Kingdom", comprenez "Le royaume déchu"… C’est un film en 3D de Juan Antonio Bayona, nouveau venu chez les dinos, et le cinquième de la série tirée des romans de Michael Crichton et commencée, pour les deux premiers, par Spielberg. Lequel produit ce film coscénarisé par Colin Trevorrow. C'est avec Chris Pratt en Owen et Bryce Dallas Howard en Claire, qui étaient du quatrième Jurassic, mais aussi Jeff Goldblum, BD Wong, James Cromwell, Geraldin Chaplin, Toby Jones...  

Cette fois, pour Owen et Claire, il s’agit de sauver et de transférer les dinosaures en liberté sur l’île Nublar, où ils ont détruit l’hôtel de luxe et le parc à thème, alors que le volcan se réveille. Mais Owen et Claire comprennent que Lockwood (James Cromwell) organise le transfert des dinos vers l’Angleterre pour les mettre aux enchères. Sans compter l’apparition d’un nouvel hybride, l'Indoraptor...

Extrait des critiques - Xavier Leherpeur :

Des cons qui vont encore cloner des dinosaures qui vont encore les écraser - donc c'est encore et toujours la même chose. Mais qu'ils arrêtent de cloner ces œufs de dinosaure bon sang !

"Jurassic World: Fallen Kingdom" de Juan Antonio Bayona : les critiques du Masque et la Plume

9 min

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►  LIRE la critique du 5e Jurrasic Park ici

« Trois visages », Jafar Panahi  

Trois visages, un film que l’Iranien Jafar Panahi, assigné à résidence dans son pays, n’a pas été autorisé à venir présenter à Cannes, pas plus qu’il n’a pu y recevoir le prix du scénario que lui a attribué le jury de Cate Blanchett. 

Tout commence par une vidéo que la comédienne Behnaz Jafari reçoit sur son smartphone : une jeune fille qui rêve de faire ce métier, prend à partie la vedette de Shirin de Kiarostami, lui reproche de n’avoir jamais répondu à ses appels, et se pend par désespoir. Traumatisée, Behnaz Jafari veut savoir si l’adolescente s’est vraiment suicidée ou si c’est une mise en scène macabre. Après avoir localisé le village d’où la victime est originaire, dans une région montagneuse du nord-ouest de l’Iran, l’actrice demande à Jafar Panahi de l’y conduire. Début d’un road-movie en 4x4 qui emprunte une route de plus en plus étroite et sinueuse. Ils arrivent dans un village d’un autre temps, où les actrices sont considérées comme des femmes de mauvaise vie et le cinéma comme l’art de manipuler les foules. Le troisième visage du titre est celui d’une actrice qu’on ne verra jamais (Shahrzad), qui fit les beaux jours du cinéma populaire avant la Révolution et vit cloîtrée dans une maison devant laquelle Panahi gare son 4x4. 

Tourner avec rien et clandestinement un tel film, chapeau l’artiste ! 

"Trois visages" de Jafar Panahi : les critiques du Masque et la Plume

8 min

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« L’extraordinaire voyage du Fakir », Ken Scott

L'Extraordinaire Voyage du fakir, c’est d’abord un roman, le premier de  Romain Puértolas, un ancien lieutenant à la police des frontières, paru au Dilettante en 2013 et dont le titre exact est : « L'Extraordinaire Voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea ». 

C’étaient, entre Roissy, Folkestone, Barcelone, Rome et Tripoli, les tribulations d’un fakir moustachu du Rajasthan, qui achetait un lit à clous chez Ikea, échappait au chauffeur de taxi gitan qu'il avait escroqué et retrouvait la Française dont il était tombé amoureux après l'avoir grugée. Le roman  empruntait à Gérard Oury et aux Monty Python pour l'action, à Michel Audiard pour les dialogues. 

C’est maintenant un film du cinéaste et humoriste canadien Ken Scott, avec la star indienne Danush dans le rôle du fakir de New Delhi**,**  qui arrive en France, se rend chez Ikea,  tombe amoureux d’une femme dans les allées de l’enseigne, se planque dans la fameuse armoire, qui va être expédiée au Royaume-Uni, et suit le parcours des clandestins africains, sans cesser de vouloir retrouver celle qu'il aime. Avec également Erin Moriarty, Gérard Jugnot en chauffeur de taxi, et, brièvement, Bérénice Béjo qui incarne la Sophie Morceaux du roman. 

Un feel good movie à l’image particulièrement laide et que Romain Puértolas a co-scénarisé. 

"L’extraordinaire voyage du Fakir" de Ken Scott : les critiques du Masque et la Plume

7 min

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« Je vais mieux », Jean-Pierre Améris

Je vais mieux,  de Jean-Pierre Améris, le réalisateur de Poids léger et des Emotifs anonymes, c’est l’adaptation du roman de David Foenkinos.  

Laurent (Eric Elmosnino), un quinqua architecte, marié, père de famille et tendance hypocondriaque, éprouve un soir, lors d’un dîner avec des amis, un fulgurant mal de dos. Comme des millions de Français, puisque c’est paraît-il le mal du siècle, il fait le tour des médecins, radiologues, ostéos. Et voit sa vie professionnelle et personnelle dérailler sans que cesse cette douleur dans les lombaires. Bref, il en a plein le dos. Et va comprendre que ce mal a forcément une raison profonde. Avec aussi Ary Abittan, Alice Pol, Judith El Zein et François Berléand. 

Sympatoche, mais vain...  

"Je vais mieux" de Jean-Pierre Améris : les critiques du Masque et la Plume

4 min

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« Volontaire », Hélène Fillières

Volontaire**,** un film de l’actrice Hélène Fillières, avec Lambert Wilson en grand uniforme, Diane Rouxel, Josiane Balasko, André Marcon, l’aspirant Corentin Fiola et l’instructeur Alex Descas.  Laure (Diane Rouxel), une jeune et brillante femme de 23 ans aux yeux bleus, est issue d’un milieu intello (le père c’est André Marcon et la mère, qui est comédienne, c’est Balasko). Et voici que Laure décide de s’engager dans la marine nationale afin de trouver « un cadre, une structure, des repères ». Elle commence dans les bureaux, et veut ensuite rejoindre les commandos. Avec Lambert Wilson dans le rôle du commandant Rivière, intraitable mais pas insensible.... ça dure 1h40 et ça rappelle le cinéma de Schoendoerffer !

"Volontaire" d'Hélène Fillières : les critiques du Masque et la Plume

7 min

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« Une questiona privata », Vittorio et Paolo Taviani

Una questione privata, adapté du roman de l’écrivain et résistant Beppe Fenoglio : c’est, au sens propre, le dernier film des frères Paolo et Vittorio Taviani puisque l’aîné, Vittorio, est mort le 15 avril dernier à 88 ans. 

Un film bref (1h24), avec Luca Marinelli, Lorenzo Richelmy, Valentina Bellè, qui se déroule une fois encore dans une époque qu’ils ont souvent décrite : celle du fascisme.  Pendant l’été 1943, dans le Piémont, Milton (Luca Marinelli), un jeune résistant retrouve au cours d'une mission la maison qu’habitait Fulvia, une adolescente dont il était autrefois amoureux (Valentina Bellè). La gardienne lui apprend alors que Fulvia aimait en secret son ami Giorgio, lui aussi résistant (Lorenzo Richelmy). Milton essaie de rejoindre Giorgio dans un maquis voisin, au milieu des collines enveloppées de brouillard. Mais il vient d'être arrêté par les fascistes et son exécution serait imminente...  

C’est du cinéma à l’ancienne, ce qui ne veut pas dire vieillot.

"Une questiona privata" de Vittorio et Paolo Taviani : les critiques du Masque et la Plume

2 min

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« Le Book Club », Bill Holderman

Le Book Club, d’un inconnu qui devrait le rester : Bill Holderman, c’est le portrait de quatre Américaines qui forment un club de lecture et découvrent avec exaltation le fameux Harlequin érotique, 50 nuances de Grey, qui décrit la relation entre une jeune diplômée en littérature, Anastasia, et un homme d'affaires, Christian Grey et qui s’est vendue dans le monde à plus de 125 millions d'exemplaires. Bref, émoustillées par le best-seller, Diane (Diane Keaton), qui est célibataire, va connaître le septième ciel avec un pilote d’avion,  Vivian (Jane Fonda) retrouve un amour d’autrefois, Sharon (Candice Bergen) surfe sur les sites de rencontres et Carol (Mary Steenburgen) remet du piment dans son vieux couple. 

Extraits des critiques - Jérôme Garcin :

A côté, "Les feux de l’amour", c’est du Bergman. 

"Le Book Club" de Bill Holderman : les critiques du Masque et la Plume

4 min

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► LIRE la critique du Book Club ici

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