

Qui se cache réellement derrière ce logiciel malveillant ? Des étudiants syriens ou des hackers professionnels peu scrupuleux ? Puis direction les Etats-unis et la Grande-Bretagne.
"Popcorn time" est un "ransomware", c'est-à-dire un logiciel qui se fait passer pour un autre (en l'occurence un service de streaming) puis qui verrouille vos données informatiques en échange d'une rançon. Depuis plusieurs jours, il se répand de plus en plus sur les ordinateurs, et viendrait de Syrie. Les hackers se revendiquent comme un groupe d'étudiants syriens en informatique qui ont besoin de cet argent pour survivre...
Mais, fait étrange (et nouveau, une première selon les experts), les hackers n'obligent pas leur victime à payer. Ils laissent le choix : pour récupérer ses données, la victime peut soit s'acquitter de la rançon qui est de 1 Bitcoin (soit à peu près 780 euros), soit... transmettre le virus par courriel à deux personnes.
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Selon les spécialistes, il est peu probable, de surcroît, que ce soient réellement des étudiants syriens qui se cachent derrière ce virus. "Une équipe a réussi à récupérer un bout de ce virus, et ont mis en lumière des procédés assez avancés pour cacher le code sont utilisés", explique Aurélien Palisse, chercheur en sécurité au Laboratoire haute sécurité de l'Institut national de recherche en informatique et en automatique à Rennes.
Les auteurs de ce virus seraient donc des hackers professionnels et peu scrupuleux qui surfent sur le conflit en Syrie. Le virus est encore peu répandu mais si vous êtes infecté ne cédez pas à la menace, et surtout par mesure de précaution pensez toujours à sauvegarder vos données.
La Silicon Valley se mobilise pour la planète
Alors que Donald Trump ne cache pas son rejet de la lutte contre le réchauffement climatique et qu'il vient de nommer un climatosceptique à l'agence pour l'environnement, ce sont les rois de la Silicon Valley qui s'engagent. Le patron d'Amazon Jeff Bezos, celui de Facebook Mark Zuckerberg ou le créateur de Virgin Richard Branson se sont réunis autour de Bill Gates pour créer un fonds d'investissement pour les énergies vertes.
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Le Breaktrough Energy Coalition ("coalition révolutionnaire pour l'énergie") a été initié dès la COP21 et vient réellement d'entrer en service. Il est doté d'un milliard de dollars destinés à aider au financement de tout ce qui permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre... et pourquoi pas se substituer à l'administration Trump dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Google fait marche arrière sur la voiture autonome
Le site spécialisé The Information affirme que Google a totalement abandonné son projet de Google Car, qu'on avait pourtant vue en phase de test. Cela ne veut pas dire pour autant que l'entreprise américaine laisse tomber la conduite autonome. Bien au contraire : elle vient de lancer une filiale entièrement dédiée à ce domaine : Waymo, qui va mettre en place une version commerciale de la technologie développée par Google, et qui pourra être embarquée dans les voitures d'autres constructeurs.
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La musique numérique a un concurrent de taille en Grande-Bretagne
Si vous appréciez le son si caractéristique du disque vinyle, sachez que vous n'êtes pas les seuls : en Grande-Bretagne la première semaine de décembre, le marché de la musique numérique a été pour la toute première fois dépassé par celui du vinyle. Sur une semaine les ventes de 33 et 45 tous ont rapporté 2,8 millions d'euros, contre 2,4 millions pour le numérique.
Il faut garder en mémoire qu'on parle bien de ventes en valeur, pas en volume, étant donné qu'un vinyle est beaucoup plus cher qu'un mp3.
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