

Ces dernières semaines, des affaires de management brutales et particulièrement misogynes ont secoué Uber jusqu’à provoquer lundi le licenciement de l’un de ses cadres.
Ce n’est plus un secret pour personne, la Silicon Valley a un agenda politique. Cette semaine deux visages méconnues d’une Silicon Valley de plus en plus politique se sont révélés .
Le premier, c’est l’entreprise Uber. C’est l’une des entreprises numérique la plus proche de la ligne Trump. D’ailleurs on a appris la semaine dernière que son PDG, Travis Kalanick, siégeait au conseil économique de Trump, ce qui n’a pas manqué de déclencher la colère de certains utilisateurs. Ils ont été plus de 200.000 à supprimer l’application de taxi. Mais là où le parallèle est encore plus criant, c’est dans les affaires de management brutal et particulièrement misogyne qui ont secouées Uber ces dernières semaines, un peu à l’image de l’administration Trump. Prenez cette embarrassante histoire de sexisme.
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Dans un billet de blog, Susan Fowler, une ancienne ingénieur de Uber détaille son quotidien professionnel où se mêlent propos scabreux et propositions prosaïque de la part de ses supérieurs sur le chat de l’entreprise. Pour ne rien arranger, les responsables des ressources humaines de l’entreprise se signalent par leur indifférence totale face à cette situation.
Et malheureusement cette situation n’est pas anodine dans la Silicon Valley. De l’aveu même du PDG d’Uber, les femmes ne représentent que 15% des employés de son entreprise et pour ce qui est du harcèlement sexuel, un rapport indépendant publié l’année dernière estimait 60% des femmes des entreprises de la Silicon Valley avaient subies ce type d'agression.
Uber a réagit fortement à ces allégations en missionant Eric Holder, l’ancien ministre de la justice de Barack Obama pour conduire une enquête indépendante sur le sujet. Les A/R entre Uber et les hauts fonctionnaires américains ne sont pas nouveaux. Un ancien manager de campagne d’Obama avait déjà rejoint Uber en 2014… et bien surprise, celui-ci vient d’ être condamné à une amende de 90.000 dollars par la ville de Chicago pour « lobbying illicite ». Décidément les temps sont durs pour l’entreprise de taxi, et la Silicon Valley de Trump.
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Zuckerberg se rêve président du monde
Facebook a annoncé la semaine dernière vouloir devenir une plateforme de recherche d’emplois, mais là où Mark Zuckerberg a surpris tout le monde, c’est par une lettre aux allures de manifeste politique. Dans un texte très long, il détaille son projet pour le futur de Facebook, et s’il fallait le résumer en une formule, voici sa devise :
Dans un monde qui change si vite, le plus grand risque qui existe serait de ne pas prendre de risque
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Et effectivement avec cette déclaration Zuckerberg prend des risques, de gros risques même. Il propose ni plus ni moins une plateforme pour une démocratie globale et mondiale… Comment cette plateforme fonctionnera-t-elle? Vous l’aurez deviné à partir d’élections…. directement sur Facebook. Plus besoin de passer par l’isoloir. Et quel rôle tiendrait Zuckerberg dans tout ça? Et bien certaines rumeurs voudraient qu’il ne serait pas contre être aux manettes de cette communauté globale. D’ailleurs à une journaliste qui l’interrogeait sur le sujet, il répondait : «les meilleures communautés ont toujours des chefs».
C’est l’autre visage de cette Silicon Valley politique, celle d’un Zuckerberg président du monde.
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