Jorja Smith, diva artiviste

Jorja Smith, auteure-compositrice-interprète en concert au Festival Rock En Seine le 24 août 2019.
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Jorja Smith, auteure-compositrice-interprète en concert au Festival Rock En Seine le 24 août 2019. ©Getty - David Wolff - Patrick / Redferns
Jorja Smith, auteure-compositrice-interprète en concert au Festival Rock En Seine le 24 août 2019. ©Getty - David Wolff - Patrick / Redferns
Jorja Smith, auteure-compositrice-interprète en concert au Festival Rock En Seine le 24 août 2019. ©Getty - David Wolff - Patrick / Redferns
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Artiste et activiste la prodige anglaise publie un mini album de R’N’B philharmonique contre les violences policières.

Ceci est une apparition. Dans une salle vide, entre clarinettes, hauts bois et xylophone, surgit une voix féérique… 

Les musiciens de l’orchestre de la radio publique allemande WDR entourent une très jeune cantatrice en robe noire. Tous les codes du classique sont réunis lorsque la prodige, droite comme la justice, se lance dans un R’N’B philharmonique contre les violences policières. 

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Par tous les moyens je me battrai » chante Jorja Smith. 

« By Any Means » est l’une des deux chansons que cette anglaise de 23 ans a scrupuleusement choisie pour les sessions orchestrales qu’elle publie en cette rentrée. Une démonstration de ce que peut l’art par rapport à un post sur les réseaux sociaux ! 

Parce que « By Any Means » écrite et composée dans le sillage des manifestations mondiales après la mort de George Floyd (homme noir étouffé sous le genou d’un policier blanc), prend ici la forme d’un poème épique plus que d’un slogan ou d’un hashtag. Mais aussi parce que Jorja Smith met volontairement cette chanson en relation avec une autre : « Blue Lights ».

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« Blue lights » ce sont ces sirènes de police aux lumières aveuglantes et ces gamins présumés coupables qui courent invariablement en les entendant. Un titre écrit lorsque Jorja Smith avait 17 ans et qui l'a faite connaître à ses débuts. Porté par l’orchestre, il déploie une force nouvelle. 

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Au fonds ce que l’on entend dans ces versions orchestrales et dans l’association de ces deux titres,, c’est le « tragique de répétition ». 

Cette histoire qui se répète en dépit des mobilisations et des appels au changement. Mais on entend aussi le talent d’une artiste qui a trouvé Le moyen de le dénoncer sans se répéter. 

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