

Alors que le Vatican se trouve au cœur de la polémique suite aux multiples affaires de pédophilie révélées à travers le monde, le Pape François a pris la plume le 20 août et a rédigé une « Lettre au peuple de Dieu » destinée aux catholiques, dans laquelle il fustige les prêtres pédophiles.
Après la révélation de nombreuses affaires de pédophilie impliquant directement l'Eglise, le Pape François a fustigé le 20 août dernier dans une « lettre au peuple de Dieu » destinée aux catholiques, les prêtres pédophiles et les évêques qui les ont couverts.
Lors de son voyage en Irlande, dimanche 26 août, il a réitéré ses propos et « imploré le pardon du Seigneur » pour les « agressions sexuelles commises en Irlande par des prêtres catholiques ».
Rien qu’en Irlande, depuis 2002, plus de 14 500 personnes se sont déclarées victimes d’abus sexuels commis par des prêtres. Mais en marge de ce voyage, le Pape utilise le mot « psychiatrie » lors d'un échange au sujet de l'homosexualité, un terme qui relance alors le débat sur le regard de l’Eglise vis-à-vis des homosexuels.
Quels enjeux soulèvent ces affaires de pédophilie pour l'Église et particulièrement pour le Pape ?
Le Pape François doit-il démissionner pour donner l'exemple ?
Face à l'ampleur des faits, la parole est-elle vraiment libérée ?
L'Eglise doit-elle renouveler sa manière d'envisager la sexualité ?
Pour nous répondre, nous accueillons :
• Guillaume Goubert, directeur du journal La Croix
• Thérèse Hargot, sexologue, psychanalyste et philosophe
• Gérard Leclerc, journaliste et essayiste
• François Devaux, victime et président de l'association La Parole Libérée
Un débat éditorialisé par Christophe Bourseiller
Programmation musicale :
- NICK CAVE : The Bad Seeds
- MIOSSEC : Nous sommes
- PARQUET COURTS : Wide Awake
L'équipe
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