

Mardi dernier sur France Inter, Nicolas Hulot a lâché l’éponge à la surprise générale. Le désormais ancien Ministre de l'écologie a préféré quitter son poste plutôt que de se contenter de mener une politique - a-t-il déclaré - "de petits pas".
Confronté pendant plusieurs mois à la réalité de la vie politique et épuisé de devoir se battre face aux autres ministères, l’ancien animateur de télévision et militant écologiste Nicolas Hulot a abandonné son poste de Ministre de la Transition écologique et solidaire. Sans même avoir prévenu le Président de la République, Emmanuel Macron, et le Premier Ministre, Edouard Philippe, il a annoncé son départ du gouvernement en déclarant : "Je prends la décision de quitter le gouvernement", et d'ajouter, "Je ne veux plus me mentir." Une petite semaine après son annonce et au moment où l’on attend encore le nom de son successeur, quelles sont les conséquences politiques de sa démission ?
Et si Nicolas Hulot n'y arrive pas, qui peut réussir ?
Plus largement, que dit cette démission de la défense de l’écologie en politique ? L'écologie, l'illustration parfaite des limites de la politique du "en même temps" menée par Emmanuel Macron ? Ecologie et libéralisme, est-ce possible ? L'écologie au pouvoir, une mission vraiment impossible ?
Pour nous répondre, nous accueillons :
- Stéphane Rozès, politologue, enseignant à Sciences Po et président de CAP (Conseils, Analyses et Perspectives)
- Hervé Kempf, journaliste et rédacteur en chef de Reporterre
- Frédérique Bedos, documentariste et fondatrice de l’ONG Le Projet Imagine
- Jean-François Julliard, journaliste et directeur général de Greenpeace France
Un débat éditorialisé par Christophe Bourseiller
Programmation musicale :
- IGGY POP : The passenger
- MELISSA LAVEAUX : Angeli-ko
- YELLOW DAYS : The way things change
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