Le petit journal des festivals toute la semaine est à Cannes. Au sommaire aujourd’hui : une comédie sociale des frères Larieux, Marseille qui inspire les cinéastes et l’avant première enfin du film "Aline". Corinne Pelissier
- Corinne Pélissier Journaliste
Deux films, deux ambiances.
Le choc des cultures hier sur le tapis rouge, transformé en juke box pour célébrer le mariage du genre et de la comédie populaire. Vincent Lindon bodybuildé dans "Titane" et la reine Céline, qui n’aurait sans doute pas boudé la longue robe dorée de Valérie Lemercier venue présenter son faux biopic autour de la chanteuse québecoise. Un an quasiment qu'il patientait sur l‘étagère de son distributeur pour cause de covid, sortie prévue maintenant le 10 novembre..
Elle aussi a fait le plein : Isabelle Huppert venue direct d’Avignon, du Palais des Papes jusqu’à celui des festivals, une heure de master class autour du cinéma et du théâtre de Tchekov.
Marseille bouillante, métissée et solaire dans la "Bonne mère” d’Hafzia Herzi.
Un casting non professionnel et beaucoup de justesse autour d’un magnifique portrait de femme, en compétition dans la catégorie "un certain regard".
Mais le festival de cannes n’aurait sans doute pas le même charme sans sa fameuse séance de minuit. Pas de film de zombie de cette fois ci, mais une comédie musicale déjantée et sociale : “Tralala”.
Avec Mathieu Amalric dans le rôle d’un chanteur SDF sous la houlette des frères Larieux. A chaque rencontre, une chanson et un duo avec un auteur : association ici culte et improbable entre Dominique A et Josiane Balasko.
Sortie sur les écrans le 6 octobre.